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     Le mois dernier, Bayer Cropscience a été condamnée à verser 136,8 millions de dollars à une coopérative rizicole dont la récolte a été contaminée par un OGM interdit en 2006. Une condamnation record pour une affaire éloquente. 

    En 2006, de nombreux champs de riz zuniens furent contaminés par un OGM de Bayer, le riz long grain LL601 tolérant à un herbicide. La contamination a été détectée dans au moins 30 pays, dont le Canada, l'Allemagne, la Suède et la France. Selon un rapport de Greenpeace, pas loin des deux tiers des exportations de riz américains ont été affectés d'une manière ou d'une autre par la contamination.

    Premier problème : ce riz OGM n'était pas autorisé. Et pour cause : les expérimentations avaient été abandonnées par Bayer en... 2001 à l'étape des essais en champs ! Ce qui en dit long sur le pouvoir de contamination des OGM. Second problème : en réaction, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières aux riz de l'Oncle Ben's Sam. D'où une baisse des prix sur le marché yankee et une perte sèche qui pourrait finalement dépasser le milliard de dollars !

    Qui sème au vent, récolte le fléau...

    En 2006, donc, Riceland Foods Inc., une coopérative rizicole lésée par la contamination, a porté plainte. Un tribunal d'Arkansas vient de lui donner raison, pointant les négligences de Bayer. Et attention les yeux : aux 11,8 millions de dollars de dommages et intérêts compensatoires viennent s'ajouter... 125 millions de dollars en dommages et intérêts punitifs ! Un record. Qui fait froid dans le dos, car des centaines de procès du même tonneau sont actuellement en cours, Outre Atlantique. Aïe...

    Une nouvelle qui tombe à pic, au moment où les assureurs font tourner leurs calculettes pour évaluer les risques liés aux contaminations OGM...

    (Sources : dewitt-ee.com, reuters.com,, greenpeace.org).

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  • En Colombie, l’huile de palme bio est contestée

    , 12 March 2011 , by Stefania Summermatter
     

    "La lutte pour le droit à la terre est une cause récurrente de conflits. A Las Pavas, les paysans essaient depuis des années d’obtenir la reconnaissance de leur droit de propriété. Cette affaire a alerté les ONG suisses et fait planer le doute sur les certifications de Bio Suisse.

    À Buenos Aires, dans le nord de la Colombie, on est dans l’expectative. «La communauté paysanne ASOCAB est en train d'organiser son retour à Las Pavas, d’où elle a été chassée il y a deux ans par le consortium El Labrador.

    Cette société comprend Aportes San Isidro et Tequendama, propriétés de Daabon Organic, une multinationale avec certification biologique qui exporte aussi vers la Suisse. On y cultive actuellement des palmiers africains pour la production d'agrocarburants, alors que les paysans survivent grâce aux colis d'aide distribués par la communauté internationale.»

    Un cas emblématique

    Regula Gattiker a passé dix jours dans ce village colombien, en qualité d'observatrice pour Peace Watch Switzerland. «En ce moment, notre présence est essentielle, raconte cette jeune Suissesse. Depuis le jour où les paysans ont annoncé qu’ils voulaient revenir à Las Pavas à la mi-février, les dirigeants de la communauté ont été mis sous pression. Cela fait peur à la population, mais en même temps, elle ressent un urgent besoin d'agir, de revendiquer ses propres droits à la terre.»

    Le cas de la communauté paysanne ASOCAB est emblématique. «À la fin des années 1990, une centaine de familles est revenue à Las Pavas, où leurs aïeux avaient vécu pendant plusieurs générations. Cette terre avait été occupée, puis abandonnée par un narcotrafiquant, un parent présumé de Pablo Escobar, le baron de la drogue. Ils commencèrent à cultiver du cacao, du maïs, de la courge et d’autres produits, et ils adressèrent à l’Etat une demande de reconnaissance de leur droit de propriété, explique Stephan Suhner, représentant de la coordination des ONG suisses actives en Colombie.

    Mais leur revendication resta lettre morte. Quelque mois plus tard, les paramilitaires débarquèrent et les chassèrent à coups de violences et de menaces, pour vendre ensuite la terre au consortium El Labrador, lié à la Daabon Organic.»

    Une situation d'urgence humanitaire

    En dépit du fait que les autorités avaient reconnu l'illégalité de l'expulsion, depuis juillet 2009, ces familles vivent dans une situation d'urgence humanitaire, rendue encore plus difficile par les récentes inondations qui ont ruiné leurs champs et inondé leurs habitations.

    Et c’est ainsi qu’à la mi-février, elles ont annoncé leur intention de retourner à Las Pavas, malgré les menaces et sans titre de propriété. Leur revendication a été soutenue, entre autres, par le Programme développement et paix, financé en partie par l'Union européenne, et par SUIPPCOL, le Programme suisse pour la promotion de la paix en Colombie, dont font partie une dizaine d'organisations non gouvernementales (ONG), parmi lesquelles Peace Watch et Swissaid.

    La situation de ces paysans avait déjà fait le tour du monde l'an dernier, quand l'ONG Christian Aid et le groupe britannique The Body Shop, lui-même importateur d’huile de palme de la Daabon Organic, mandatèrent une commission indépendante d’enquêter sur ce cas. Face à la complexité de la situation, les experts se trouvèrent dans l’impossibilité d’établir avec certitude les responsabilités comme le droit de propriété des uns et des autres.

    L’Etat accusé

    Les intérêts en jeu sont nombreux et, dans le cas de Las Pavas, l'Etat est accusé d'avoir sa part de responsabilité. Pendant le processus d'attribution de la terre, un document est resté sans signature et toute la procédure a dû être déclarée nulle, contre l’avis des avocats d'ASOCAB. Toujours selon le rapport indépendant, les autorités compétentes (INCODER) ont géré l’affaire de manière contradictoire, en favorisant d'un côté les intérêts de la multinationale et, de l’autre, en encourageant les espoirs des paysans.

    Devant l'impossibilité de faire la lumière, le groupe Body Shop décida en septembre 2010 d'interrompre toute relation commerciale avec Daabon Organic.

    Contactée par swissinfo.ch, la filiale allemande de Daabon Organic a précisé avoir abandonné toute activité à Las Pavas, un mois après l’échec des négociations avec la communauté paysanne. Ce qui est contesté aussi bien par ASOCAB que par les ONG suisses.

    Inquiètes pour le sort des paysans, les ONG suisses ont invité le Département fédéral des affaires étrangères, qui finance une partie du programme SUIPPCOL, à intervenir auprès des autorités colombiennes pour qu'elles garantissent la sécurité de la population et accélèrent la procédure d'attribution de la propriété de Las Pavas.

    Le travail de Bio Suisse critiqué

    En Suisse, ce ne sont pas seulement les ONG qui sont dans l’expectative. Les événements de Las Pavas ont aussi jeté de l’ombre sur le travail de Bio Suisse qui, depuis plusieurs années, certifie avec son bourgeon bio les activités de Daabon Organic. Ce que les ONG suisses ont critiqué à plusieurs reprises, en demandant à l'association de clarifier sa position.

    «La situation à Las Pavas est très complexe et Bio Suisse est en train d’essayer d’y voir plus clair avant de prendre une décision définitive. Nous ne voulons faire de tort à personne et nous avons besoin de temps pour analyser ce qui se passe, aussi à la lumière des accusations des ONG suisses», explique la porte-parole Sabine Lubow.

    En Suisse, l'huile de palme importée par Daabon Organic est utilisée pour la production de différents aliments biologiques: margarine, produits à base de pâte feuilleté ou à tartiner, purées pour bébé, marinades et biscuits au chocolat. «Nous pouvons garantir que cette huile ne provient pas des plantations de Las Pavas et qu’elle est produite dans le plus grand respect des critères de Bio Suisse», poursuit Sabine Lubow.

    Parmi les importateurs suisses, certains, comme Nutriswiss, soutiennent que les différents rapports sur le cas de Las Pavas n’établissent pas la responsabilité de Daabon Organic. C’est pour cette raison, explique Georg Herrigen, responsable de la communication, que Nutriswiss continue à collaborer avec cette multinationale.

    SoilCare GmbH, autre importateur helvétique d'huile de palme associé à Bio Suisse, est d’un tout autre avis. Son porte-parole Rolf Wattingen souligne en effet: «Au vu des pratiques commerciales et éco-sociologiques néfastes pratiquées en Colombie, SoilCare GmbH a cherché une alternative plus adéquate dans d’autres pays.»"

    Article en lien avec celui ci : http://cambusiers81.revolublog.com/info-biocoop-et-huile-de-palme-bio-mariage-heureux-a2778343

     

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  • Pour ceux qui ne seraient pas au courant, Yannick producteur de légumes à l'AMAP d'Autan (Castres) propose un projet de verger partagé... association informelle de personnes intéressées et motivées, pour apprendre, organiser, tailler, et au bout de quelques années, partager les récoltes (et donc décider du fonctionnement de partage et d'investissement dans le collectif :

    Voici donc la compte rendu de la première réunion autour de Yannick et Didier de l'AMAP d'Autan (mais ce collectif va au délà de l'AMAP !) :

    Sachant que les premiers travaux de plantations sont prévus en novembre 2011... le collectif et les prochaines réunions sont ouvertes aux nouveaux intéréssées :

    Au format PDF en téléchargement ici:

    http://dl.free.fr/jUZDc0KmL

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  • VIANDE  BIO,de JEUNE BOVIN  élevé et alimenté uniquement à partir des cultures de notre  ferme …

    Disponible  en colis de 5kg : morceaux découpés et emballés sous vide : Rôti, blanquette,pot au feu, escalopes,entrecôtes, steaks et tranches diverses,haché etc PRIX 13,50 € /kg

    A commander au plus tard le 11 AVRIL à

     

    Ferme Bio VALETTE  «  en Banquet »

    Route de Bertre 81700 PUYLAURENS

    Tel : 05 63 70 20 83

    Livraison sur Puylaurens  dés le 13 AVRIL

     
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  • Je vous le dis en vérité: vous passez trop de temps dans les grandes surfaces! Moi aussi, d'ailleurs, mais au moins je fais un effort pour "sortir du supermarché" de la même façon que certains font un effort pour "sortir du nucléaire". Tenez la preuve: je viens d' adhérer à un groupement d'achat qui s'appelle Les Cambusiers81.

    Les Cambusiers81 fonctionnent en association loi 1901 mais y a pas de président, pas plus que de trésorier en chef ou de secrétaire officiel. Tous les adhérents sont à égalité et tous les membres du C.A. (y a quand même un Conseil d'Administration) sont co-responsables. Autrement dit ça sent l'Autogestion et la Mouvance Libertaire à plein nez et je me dis que ça doit pas toujours être facile facile de faire enregistrer des statuts comme ceux des Cambusiers81 dans les sous-préfectures... En tous cas la sous-préfecture de Castres a joué le jeu (j'ignore si les Cambusiers membres fondateurs lui ont un peu forcé la main!), alors, Bravo!

    Je respire un grand coup de Mouvance Libertaire et je me renseigne sur la façon dont je vais bientôt pouvoir manger mon pâté végétal:

    Le groupement est divisé en commissions qui gèrent tout de A à Z. La commission commandes rédige les bons de commande (illisibles et impraticables pour moi sur internet, ce qui fait que je commande n'importe quoi), la commission fournisseurs/producteurs recherche des fournisseurs locaux, bio et respectueux d'une certaine éthique (faut les trouver!), la commission organisation/accueil/secrétariat accueille les nouveaux membres et rédige les documents qui leur passeront définitivement l'envie de pousser un caddy de supermarché. La commission livraisons/distribution réceptionne les marchandises, les stocke le moins longtemps possible (il nous faudrait un local, si y a un mécène qui lit le blog des Cambusiers81 au lieu de Valeurs Actuelles on veut bien qu'il devienne membre bienfaiteur) et les distribue aux adhérents. Cette journée de distribution est aussi un moment de convivialité où chacun apporte un petit plat et de grandes idées à partager (ou l'inverse!). La commission trésorerie tire les cordons de nos bourses (attention, je n'ai pas dis qu'elle nous tenait par les couilles quand on payait en retard  ou si aviez compris ça c'est que vous avez l'esprit mal placé...).


    Je commence à comprendre que tout ce travail en commissions prend deux bons mois et qu'il ne va pas falloir être trop pressé pour mon envie de pâté végétal...

    J'adhère: l'adhésion est à prix libre avec un minimum de 10 euros. Au delà de 25 euros on devient membre bienfaiteur (comme quoi, de nos jours, on peut avoir son nom gravé dans le marbre bio pour pas cher...). Le groupement perçoit aussi 3% sur les commandes pour ses frais de fonctionnement. Je commence à comprendre que mon pâté végétal va être un peu plus cher que chez Leader Price et je me demande si je ne devrais pas plutôt le faire moi-même. C'est promis, je m'achète un Traité de Jardinage et un livre de Recettes Végétariennes mais, en attendant, je passe quand même ma première commande en quelques clics qui ne me prennent pas plus d'une bonne petite heure... (je suis preneur de cours d'informatique pour débutant).


    Une minorité un peu radicale (dont je fais partie, vous commencez à me connaître...) pense que Biocoop a perdu son âme, que Bio Cash est infréquentable et qu'il faudrait en priorité s'approvisionner auprès de producteurs locaux (ça va pas être trop facile pour le riz). Et puis, évidemment, l'industrie de la bidoche étant responsable des plus grands dégâts environnementaux qui soient sur la planète, il conviendrait de supprimer tous les produits carnés du catalogue en général et de mener une guerre sans merci au foie gras en particulier. Moi c'est simple: s'il y a un Cambusier qui commande du foie gras je ne lui parle plus sauf s' il m'invite à le partager auquel cas j'apporte une bouteille de Saint-Jean de Minervois petits grains. Vous voyez y a toujours moyen de s'arranger...

    Eh oui, je l'avoue: sous la Révolution Française j'aurais plutôt été Danton (l'homme des compromissions) que Robespierre ou Saint-Just... même si mon admiration sans borne va à ces deux derniers. Mon cœur va à Camille Desmoulins, le gentil Camille Desmoulins! Et un peu aussi à Gracchus Babeuf qui a eu cette phrase admirable: "La terre n'est à personne, les fruits sont à tout le monde!". Et en plus, Baboeuf, c'est l'adresse mail d'un des membres fondateurs des Cambusiers81 - alors vous voyez que je ne m'éloigne pas trop du sujet finalement: tous ces révolutionnaires, c'était déjà un peu nous avec des problèmes d'intendance sûrement plus difficiles à gérer encore!

    Bon, revenons en à nos moutons, ah non pas de viande au catalogue c'est vrai! Alors revenons en, tenez, au hasard, revenons en, ou venons en tout court, à l'huile de palme si vous le voulez bien. Y a des produits, comme ça, qu'ont pas trop de chance: ils portent un joli nom qui évoque les vacances, on leur donnerait le Bon Dieu sans confession, on en mangerait presque et patatras: un petit tour sur le net ou dans les réseaux et on s'aperçoit qu'ils sont le diable en personne, un danger pour la santé et la fin de la civilisation à l'horizon si on continue à les consommer. L'huile de palme fait partie de ces pestiférés qu'on traque dans la liste des ingrédients sur l'étiquette. Le problème c'est que y en a partout et je sens qu'à ce rythme là je ne vais bientôt plus avoir grand chose à me mettre sous la dent. Faites moi penser quand même à lire l'étiquette sur mon bocal de pâté végétal, on ne sait jamais! Je vous le dis en vérité: c'est pas facile de nos jours d'être un Cambusier!

    Bon, maintenant que je suis Cambusier, justement, il faudrait bien que je sache enfin ce que ce mot veut dire. Voici ce que dit le Wiktionnaire: cambusier, masculin (semble ne pas avoir de féminin) - hi, hi les filles vous allez devoir quitter le groupement ou vous habiller en marin... et en dessous:
    terme de marine: celui qui est chargé de distribuer la ration de vivres à l'équipage d'un bâtiment.

    Wikipédia ne donne pas de renseignements sur le mot: ils disent que justement faudrait quelqu'un pour écrire un article là dessus. Alors, si y a un Cambusier qui sait dialoguer avec Wikipédia moi je veux bien rédiger quelque chose sur le papier. Quelque part, je me dis que ce serait chouette si l'article de Wikipédia du mot cambusier émanait de notre groupement d'achat: ça ferait sérieux et ça nous poserait - pensez donc on écrit même sur Wikipédia maintenant! Et rien ne nous empêche, dans le corps de l'article, de glisser un mot sur notre propre groupement d'achat: on serait connu mondialement! A mon humble avis, il faut même créer une nouvelle commission: vente par correspondance!

    Bon, au final, je trouve que ça fait un peu pirate ce mot de cambusier et ça me plaît bien comme nom d'association: ça fait ceux qui naviguent à vue en essayant d'éviter les eaux troubles du capitalisme et de la grande distribution, ceux qui sont tous dans le même bateau, la même cambuse (partie du navire où sont stockés les aliments donc) et qui hissent le drapeau noir de la révolte... Alors moi forcément ça me fait rêver tout ça: peut-être qu'un jour on trouvera la possibilité d'une île, d'une nouvelle société, d'un nouveau partage... Finalement, c'est parce qu'ils me font rêver que j'adhère au groupement d'achats des Cambusiers81... Mais ça veut pas dire qu'il faut rester les deux pieds dans la même cambuse: sachez que si vous adhérez vous aussi faudra vous impliquer, peut-être rejoindre une commission ou faire votre part de travail, participer aux réunions - je vous assure que Les Cambusiers81 ça vous changera des grandes surfaces d'autant plus qu'ils ne prennent pas la carte blé...

    Perso, j'ai rejoint la commission accueil/organisation/secrétariat. Alors je vais essayer de réfléchir à la philosophie qu'on aimerait donner à ce groupement et à la raison d'être d'une association comme la nôtre. Et puis si vous adhérez (même après avoir lu cet article!), je ferai partie de ceux qui vous accueilleront mais faudra pas que vous soyez trop pressés car, comme vous vous en doutez déjà, j'aurai un peu plus de deux mots à vous dire...

    Attendez! C'est pas fini et j'ai gardé le plus important pour la fin: c'est que mon pâté végétal, encore lui, eh bien Les Cambusiers81 lui donnent une âme et même un peu d'amour (et c'est peut-être ça qui manquait à mon pâté végétal de chez Leader Price)... Je sais d'où vient mon pâté végétal maintenant, qui l'a fabriqué, avec quel(s) cambusier(s) je vais le partager, qui ce jour là apportera le pain et le vin et le sel. Vous voyez, Les Cambusiers81 c'est d'abord un partage et ils apportent presque une grandeur biblique à mon pâté (c'est pas forcément ce qu'ils recherchaient en priorité au départ...), alors moi forcément je les aime en retour et c'est comme ça que de pâté végétal en pâte à tartiner (sans huile de palme!), de commissions qui se rôdent (même qu'on sait plus très bien dans lesquelles on est) en Assemblée Générale bordélique (même qu'on sait plus qui était candidat au C.A. ou qui a été élu) et je ne vous parle pas du bilan financier qui ferait attraper une syncope à tout gestionnaire un peu au courant des règles comptables, oui c'est comme ça que je suis tombé amoureux... de tout un groupement d'achat! (on se calme, c'est purement platonique!).

    Walden, ou la vie dans les bois!

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