•     Nous avons rencontré, dimanche dernier (27 novembre), lors de la journée de distribution de la sixième commande des Cambusiers, l'association "Suan Thaï" à qui nous avons acheté un petit stock de thé (Thé vert "Ban Mai" et thé oolong "Suan Cha"), issu de commerce équitable avec des paysans Thaïlandais...

    L'association est basée à Rivières (81600) dans le Tarn (pas loin de Marssac sur Tarn), et nous invite à son Assemblée Générale, le 28 janvier 2012, à partir de 15h, à la salle des fêtes de Rivières !

    D'autres infos suivront, sur le thé, sur la thaïlande, sur les petits producteurs la bas, sur l'asso, sur notre partenariat... en attendant, vous pouvez aller visiter le blog de "Suan Thaï" (qui n'est pas encore très au point faut bien l'avouer...):

    http://suanthai81.blogspot.com/

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  • Vous trouverez en téléchargement ici, un document de 4 pages, sur la fabrication du levain naturel et du pain bio !

    Info recette : faire son levain naturel et son pain bio !

    Levain naturel et pain bio !

    Bonne chance, et n'abandonnez pas au premier échec... ça arrive !

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  • Le 28 novembre 2011, le Conseil d’État a donné raison à Monsanto contre l’État français et a demandé l’annulation des arrêtés pris en 2007 [1] et en 2008 [2] qui interdisaient la culture du maïs Mon810 sur le territoire national. Le Conseil d’État a donc décidé de suivre les conclusions du rapporteur public rendues le 24 octobre 2011 [3]. Comme le précise le communiqué de presse du Conseil d’État : « Tirant les conséquences de l’arrêt de la CJUE, le Conseil d’État relève que le ministre de l’Agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement ».

    Vers 19h, le jour même, les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture ont communiqué par voie de presse pour affirmer qu’ « ils maintenaient leur opposition au maïs Mon810 ». Ils précisent donc : « Des questions sur l’innocuité environnementale de ce maïs demeurent et ont été notamment formulées en décembre 2009 par le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) et dans de nouvelles études scientifiques publiées depuis. Ces incertitudes persistantes conduisent le Gouvernement à maintenir, sur le territoire français, son opposition à la mise en culture du maïs Mon810. Il étudie, dès à présent, les moyens d’atteindre cet objectif"

     

    Source : http://www.infogm.org

    Retour sur le contexte : le gouvernement français avait interdit le maïs Mon810 à la culture sur le territoire national en déposant une clause de sauvegarde (directive 2001/18) et en prenant une mesure d’urgence (règlement 1829/2003). Monsanto a attaqué devant le Conseil d’Etat les arrêtés qui interdisaient ce maïs Mon810.
    Le Conseil d’Etat, afin de juger ce recours, a posé plusieurs questions préjudicielles à la Cour de justice de l’UE (CJUE) qui a rendu son verdict le 11 septembre 2011. Pour la CJUE, l’Etat français ne pouvait interdire le maïs Mon810 que selon le règlement 1829/2003. Or, ce règlement impose une certaine procédure (entre autre que la Commission européenne soit informée de cette décision nationale avant qu’elle soit prise) mais surtout il « impose aux Etats membres d’établir, outre l’urgence, l’existence d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement » [4].
    Or pour le Conseil d’Etat, chargé de mettre en œuvre la décision de la CJUE, le gouvernement français n’a réussi à prouver ni l’existence d’un risque important ni celle d’une urgence à agir. En effet, la juridiction française reproche au ministre de l’Agriculture de n’avoir pas justifié sa décision sur une base suffisamment solide : « pour fonder sa décision, le ministre invoque que l’avis du comité de préfiguration de la haute autorité [5] sur les OGM exposait des faits nouveaux […], cet avis […] se bornait à faire état « d’interrogations quant aux conséquences environnementales, sanitaires et économiques possible de la culture et de la commercialisation de Mon810 »  ».
    Le Conseil d’Etat vient d’accepter l’argumentation européenne et a donc annulé les deux arrêtés.

    L’État est aussi condamné à verser 14 000 euros aux plaignants [6], somme qui se décompose ainsi : dans le cadre de l’annulation de l’arrêté du 7 février 2008, la France versera 500 euros à chacune des 14 sociétés parties prenantes à la plainte, soit 7000 euros [7] et 3000 euros aux huit exploitants agricoles [8] qui s’étaient joints à la plainte. Et dans le cadre de l’annulation de l’arrêté du 5 décembre 2007, c’est la somme totale de 4000 euros qui devra être versée aux différentes structures juridiques de Monsanto [9].

    L’annulation est immédiate. Le gouvernement avait déjà annoncé en septembre qu’il n’abandonnerait pas ce moratoire. Il vient donc de confirmer cette décision.

    En tout cas, en attendant que le gouvernement reprenne des mesures valides juridiquement et scientifiquement, une entreprise semencière peut vendre des semences de maïs Mon810. Mais tout achat de semences de maïs MON810 s’avère financièrement risqué étant donné la position du gouvernement. Les semis ne commenceront qu’au printemps 2012. Ce qui laisse le temps au gouvernement d’élaborer une nouvelle stratégie et de déposer de nouveaux arguments pour maintenir l’interdiction à la culture sur le maïs Mon810.

    [1]  FRANCE - Suspension du maïs MON810 : gel des cultures en hiver ? 

    [2]  Interdiction du Mon810 : rien n’est encore sûr... 

    [3]  Conseil d’Etat et OGM : le rapporteur public demande l’annulation du moratoire sur le maïs Mon810 

    [4] Citation extraite du jugement du Conseil d’Etat

    [5]  Les bases scientifiques de l’avis du Comité de Préfiguration de la Haute Autorité sur les OGM sur le maïs Mon810 

    [6] au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative

    [7] Les 14 sociétés parties prenantes à la plainte sont : Monsanto SAS, Monsanto Agriculture France SAS, Monsanto International SARL, Monsanto Europe SA, AGPM, Pioneer Génétique, Pioneer Semences, l’Union française des semenciers, Caussade Semences, Limagrain Verneuil holding, Maïsadour Semences, RAGT Semences, Euralis Semences, Euralis Coop

    [8] SCEA de Malaprade, SCEA Coutin, M. H., M. R., EARL de Candelon, EARL des Menirs, Mme D., GAEC de Commenian

    [9] Monsanto SAS, Monsanto Agriculture France SAS, Monsanto International SARL, Monsanto Technology LLC

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  • Info réunion publique : "La torture animale dans l'alimentation humaine" - Vendredi 9 décembre à Mazamet.

    Notre association organise une "réunion publique" prochainement... y sont conviés les adhérents mais aussi leurs proches et tout un chacun désireux de se questionner sur le thème suivant :

    "La torture animale dans l'alimentation humaine"

     

    L'alimentation humaine induit parfois des comportements d'élevage susceptibles d'entrainer des souffrances chez les animaux.

    De plus, certains aliments ne peuvent pas être obtenus sans pratiquer une forme de torture sur les animaux, tel le fois gras de canard et d'oie.

    Le groupement d'achat associatif "Les Cambusiers 81", intervenant à son niveau dans la relocalisation de l'économie et la relation de confiance entre producteurs et consommateurs, se pose aussi la question de l'alimentation saine et éthique.

    Pour clarifier sa position sur le foie gras, les oeufs de poules élevés en batterie (petites cages) et plus généralement les modes d'élevage des animaux pour l'alimentation humaine, l'association vous propose un exposé sur ces sujets suivis d'un débat... qui permettra peut-être de trancher sur ce sujet.

    Carnivores et herbivores, producteurs et consommateurs, sont bien sur invités, le but n'étant pas de d'entredévorer, mais d'avancer sur une question autant éthique et qu'écologique !

    Pensez à co-voiturer (ou venez à dos de mulet... s'il n'est pas "exploité"):

    Vendredi 9 décembre, à partir de 20h, au café associatif "Le Pot Ethique" (34 rue saint Jacques) à Mazamet.

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  • La campagne cartes pétitions "Développons l'agriculture biologique", éditée à 120 000 exemplaires, a été initiée par l'association Agir pour l'Environnement et soutenue par 27 partenaires pour faire pression sur le président de la république, les agences de l'eau et la FNSAFER (Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural), afin de mobiliser les moyens nécessaire pour atteindre 20% d'agriculture bio en 2020. Cette campagne a débuté le 05/11/2011 et devrait se clore le 30/04/2012.

    http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/developpons-l-agriculture-biologique

    Pourquoi cette campagne ?

     

    L’agriculture biologique et bio-dynamique est le mode de production le plus performant face aux dégâts sanitaires et environnementaux avérés des pesticides et de l'agro-industrie. Elle se développe rapidement dans une grande partie du monde, notamment dans les paysanneries vivrières tropicales, et connaît chez nos voisins européens une croissance parfois spectaculaire (*1) – mais la France reste très en retrait.

    Une dynamique de conversion bio nécessite des aides stables et des engagements à long terme. Or, plusieurs annonces et décisions récentes témoignent d’une tendance au désengagement de l’État :

    • incertitudes sur le crédit d’impôt pour les agriculteurs bio,
    • fragilisation des aides à la « conversion à l’agriculture bio » (dispositif annuel au lieu de l’ancien engagement réciproque sur 5 ans),
    • baisse du financement des organisations de développement de la bio,
    • promotion de la notion ambigüe « d’approvisionnement local » sans prise en compte du mode de production, dans les marchés publics (cantines) et les politiques de soutien,
    • décisions en faveur des agricultures chimiques et industrielles (facilitation de l’agrandissement des élevages hors-sol, soutien aux agrocarburants…).

    En outre, la réforme en cours de la Politique Agricole Commune ne semble pas favorable à une réelle réorientation environnementale de l’agriculture européenne, et des lois inadaptées aux semences paysannes entravent la mise en oeuvre d’une agronomie écologique.

    Par ailleurs, le développement de l’agriculture biologique se heurte à une politique foncière (accès à la terre) qui manque dramatiquement d’ambition et de fermeté. Il est inacceptable que presque chaque départ en retraite d’un paysan se traduise par l’agrandissement d’une exploitation conventionnelle au lieu de servir de support à une installation. Pourtant, les projets ne manquent pas, mais ne disposent pas du soutien politique nécessaire. La difficulté d’accéder au foncier et de maintenir des fermes à tailles humaines est un frein majeur à la mise en oeuvre d’agricultures respectueuses de l’environnement et du tissu rural.

    Des actions positives sont pourtant possibles dès maintenant. En particulier, les Agences de l’Eau interviennent pour mettre à disposition des usagers une eau propre à la consommation ; par leur programmation pluriannuelle pour la prévention des pollutions diffuses d’origine agricole, elles peuvent contribuer à construire des dynamiques favorables à la bio dans les territoires les plus sensibles.

    *1 - Entre 1999 et 2009, les surfaces bio dans le monde ont été multipliées par 3,5, le nombre de paysans bio a été multiplié par 9 et le marché des produits bio par 4.


     

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  • Dans le cadre de la "Campagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières", dont Attac France est partenaire, une cyber @ction est proposée pour s'opposer à une proposition de loi visant à étendre les droits de propriété de l'industrie semencière au détriment des agriculteurs.


    Pour notre droit à la souveraineté alimentaire



    Non aux royalties
    sur les semences de ferme


    Cyber @ction signable en ligne sur
    http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/droit-souverainete-alimentaire-royalties-semences-ferme-386.html


    Voir aussi le site de la campagne :
    www.semonslabiodiversite.com

    Une nouvelle proposition de loi sur le Certificat d'Obtention Végétale sera débattue le 24 novembre à l’Assemblée Nationale en Novembre. Le 8 Juillet dernier, l'ancienne majorité sénatoriale a déjà cédé aux pressions du lobby semencier en approuvant ce texte. Si les députés confirmaient ce vote, les paysan(ne)s connaîtraient une régression sans précédent de leur droit le plus fondamental : celui de ressemer librement leur propre récolte et d'échanger leurs semences.

    Cette proposition de loi vise à étendre les droits de propriété de l'industrie semencière. Elle voudrait interdire aux paysans d'utiliser une partie de leurs récoltes comme semences, ou pour quelques espèces comme le blé, ne les y autoriser qu'en échange du paiement de royalties à l'industrie.

    Ce droit ancestral des paysan(ne)s de ressemer et d’échanger librement leurs semences de fermes fait partie de droits collectifs inaliénables. Il est à l'origine de toute la biodiversité cultivée. Il est le fondement de l'agriculture et le garant de la souveraineté alimentaire qui ne sera jamais assurée par des sociétés commerciales orientées vers la satisfaction des intérêts de leurs actionnaires.

    Il est inacceptable que la loi, censée défendre l'intérêt général, renforce les droits privés de l'industrie semencière au détriment des droits collectifs paysans. Il est inacceptable que la loi, censée défendre l'intérêt général, favorise la confiscation du vivant par cette industrie et la régression de la biodiversité.

    Signez et faites signer cette cyberaction
    A chaque signature un mail est automatiquement envoyé au président de l'assemblée nationale et à votre député(e)


    Cette cyber @ction pour la défense des semences de ferme, se situe dans le cadre plus général de la CAMPAGNE POUR UNE LOI DE RECONNAISSANCE POSITIVE DES DROITS DES AGRICULTEURS PAR LA LIBERATION DES SEMENCES PAYSANNES ET FERMIÈRES.

    Cette Campagne a pour objectif de promouvoir une loi globale, garantissant d'abord les droits fondamentaux et ancestraux des agriculteurs, des jardiniers et des artisans semenciers de conserver, de ressemer, d'échanger et de vendre leurs propres semences, et de les protéger de la biopiraterie et des contaminations génétiques. Cette loi devra concerner le brevet, le catalogue, les OGM, la gestion et la conservation des ressources phytogénétiques à la ferme et dans les collections..., tout autant que le Certificat d'Obtention Végétale, afin de ne pas abandonner l'avenir de notre alimentation à quelques firmes multinationales.

    Ces différents sujets feront l'objet d'autres actions pétitions ou cyberactions.

       
     
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  • Source : http://www.rue89.com/planete89/2011/05/18/lhuile-de-palme-durable-est-une-arnaque-ecologique-204416

    En 2011, il n'est plus possible de dire que l'on ne sait pas. Cela fait des années que nous dénonçons les conséquences environnementales et sociales de la culture du palmier à huile. Les rapports s'accumulent.

    En Indonésie et en Malaisie, les forêts tropicales, à la biodiversité exceptionnelle, ont fait place en quelques années à d'immenses monocultures de palmiers à huile.

    Plus de 600 conflits opposent les entreprises de palmiers à huile aux communautés locales qui voient leurs forêts disparaître ou qui sont chassées de leurs terres.

    C'est au prix de ce sacrifice que ces deux pays sont devenus les principaux producteurs mondiaux d'huile de palme. Pire, aujourd'hui, la culture du palmier à huile, l'une des plus rentables au monde, explose en Amérique du Sud et en Afrique.

    Les entreprises agroalimentaires s'accaparent les terres pour les convertir à cette monoculture et les cas d'expulsion de paysans et de communautés autochtones se multiplient aux quatre coins de l'hémisphère Sud.

    C'est pourtant dans ce contexte que la région Languedoc-Roussillon, propriétaire du port de Port-la-Nouvelle, dans l'Aude a décidé d'accueillir le groupe malaisien, Sime Darby, le plus grand producteur mondial d'huile de palme, pour construire une usine qui lui ouvrira en grand les portes du marché européen.

    Le « durable » n'évite pas la déforestation

    Pour faire taire les critiques, les arguments sont rodés : Sime Darby est une entreprise responsable et sa production sera bientôt intégralement certifiée « durable » selon les critères de la table ronde sur le palmier à huile durable. Une certification extrêmement controversée.

    Il est, par exemple, possible d'utiliser dans les plantations de palmier à huile un pesticide neurotoxique, le paraquat, interdit en Europe. Logique, l'entreprise qui le commercialise, Syngenta, est membre de la Table Ronde sur le Palmier à Huile Durable. Surtout, cette certification ne garantit pas l'absence de déforestation.

    Dans un nouveau rapport intitulé « Arnaque à l'huile de palme durable », les Amis de la Terre ont ainsi montré comment les entreprises PT Budidaya Agro Lestari et PT Sandika Nata Palma, deux filiales de Sime Darby en Indonésie, avaient rasé des forêts protégées sur plusieurs milliers d'hectares pour planter du palmier à huile.

    Au Liberia, Sime Darby vient d'acquérir plus de 200 000 hectares dans un pays qui sort juste de la guerre civile et où les conflits fonciers sont nombreux. Déjà les plaintes s'accumulent pour dénoncer des conditions de travail indignes et des salaires dérisoires : 3 dollars par jour, complétés, pour les plus chanceux, par un sac de riz1. Est-ce cela de l'huile de palme durable ?

    Dans l'agroalimentaire ou comme agrocarburant

    Au-delà de la lutte contre l'implantation de cette usine, nous appelons à avoir un débat plus large sur les politiques qui ont conduit, depuis une dizaine d'années, à une hausse importante des importations d'huile de palme en Europe.

    L'huile de palme est un ingrédient discret que l'on trouve dans de nombreux produits de consommation courante comme les biscuits, les pâtes à tartiner, les plats préparés, les lessives ou encore le rouge à lèvre.

    Mais c'est surtout l'émergence du marché des agrocarburants qui explique l'explosion des importations de cette huile : entre 1999 et 2009, la consommation européenne d'huile végétale a doublé, passant d'environ 11 à 22 millions de tonnes.

    Inexistants il y a dix ans, les agrocarburants absorbent aujourd'hui plus de 9 millions de tonnes d'huile végétale et constituent donc le principal moteur de cette hausse.

    L'huile de palme peut être utilisée directement, en mélange, pour faire rouler les voitures ou voler les avions mais l'impact est surtout indirect : par un effet de vase communicant, les industriels de l'agroalimentaire qui ne trouvent plus d'huile de colza ou de tournesol, utilisées comme agrocarburants, importent davantage d'huile de palme.

    Que l'usine de Port la Nouvelle ait une vocation à produire des agrocarburants ou de l'huile de palme alimentaire est donc un faux débat.

    Concurrence aux agriculteurs européens

    Le vrai enjeu est de réduire globalement notre consommation d'huile végétale, et en priorité nos besoins en carburants. La lutte contre le gaspillage énergétique et la relocalisation doivent devenir des priorités des politiques publiques pour qu'aucune usine d'huile de palme ne se construise, à Port la Nouvelle ou ailleurs.

    Il est temps de porter un regard lucide sur les dérives de l'agro-business : loin de contribuer au développement économique, les importations croissantes d'huile de palme constituent un accaparement de l'espace écologique des pays du Sud par l'Europe et empêchent les communautés de répondre à leurs besoins vitaux comme celui de cultiver la terre pour se nourrir ou de vivre dans un environnement préservé.

    Par ricochet, ces importations d'huile bon marché pénalisent les agriculteurs européens qui ne peuvent vivre dignement de leur travail. Et si l'avenir, dans l'Aude, était de miser sur la production locale et biologique d'huile d'olive pour l'alimentation plutôt que de construire des usines d'huile de palme ?

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