• Info en partage : Projection-débat "Des abeilles et des hommes" le 21/03/13 - Cinéma Le Lido à CASTRES !!!

     

    Rencontre à l'issue de la projection avec Daniel Bonnafous Apiculteur professionnel à Saïx depuis 25 ans. 

    Président du syndicat départemental d'apiculture ( l'abeille Tarnaise) qui compte plus de 350 adhérents.

    Membre du bureau de l'Union Nationale de l'Apiculture Française structure qui regroupe les syndicats départementaux ou associations apicoles.

    Tarif unique : 5 € la place

      

    J'y serai si tout va bien... et vous ? Cela serait bien de s'entendre pour venir en groupe !

    N'hésitez pas à faire circuler l'info autour de vous et au plaisir je l'espère de vous revoir !

    NAT

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  • par Eric MEUNIER, Frédéric JACQUEMART

     

    Depuis 2012, les États membres discutent avec la Commission européenne d'un règlement qui établira juridiquement la procédure d'évaluation des risques sanitaires des plantes génétiquement modifiées (PGM) avant autorisation. Le lundi 25 février, les États membres, dont la France, discuteront d'une nouvelle version de ce règlement, présentée par la Commission européenne [1]. L'ordre du jour annoncé prévoit la possibilité que ce règlement soit voté, ouvrant ainsi la porte aux autorisations de PGM en attente.

    Les autorisations de PGM à la culture ont été de fait suspendues depuis décembre 2008 par la Commission européenne (à l'exception de l'autorisation donnée pour la pomme de terre Amflora de Bayer après pressions de l'entreprise [3]) jusqu'à l'adoption de nouvelles lignes directrices censées améliorer l'évaluation des risques sanitaires. A ce jour, une soixantaine de dossiers de demande d'autorisation sont en attente, dont 27 pour la culture. Les autres dossiers concernent l'importation.

    Si, après plusieurs mois de discussions, la Commission européenne a finalement établi le caractère obligatoire pour les entreprises de conduire des analyses de toxicologie [4], cette obligation ne s'appliquera qu'aux PGM dont la demande d'autorisation aura été déposée six mois après l'adoption de ce règlement. Tous les dossiers aujourd'hui en attente ainsi que ceux qui auront été déposés d'ici l'adoption du règlement ne seront donc pas concernés. Un paradoxe important puisque, en proposant ce règlement qui contient certaines améliorations, tant la Commission européenne que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) reconnaissent que l'évaluation des risques telle que conduite jusqu'à maintenant est insuffisante. Mais cette évaluation insuffisante continuerait donc de présider aux dossiers en cours.

    Il faut noter que les améliorations apportées à l'évaluation des PGM par le règlement proposé ne sont pas liées à une évolution scientifique récente. Il en est ainsi de la puissance statistique des analyses présentées par les entreprises : elle devra dorénavant être suffisante, ce qui n'est pas le cas actuellement, comme nous avons déjà eu plusieurs fois l'occasion de le préciser [5]. Or ce point de la puissance statistique est un domaine vieux de 80 ans, donc bien antérieur au dossier des PGM. Si les entreprises présentant ces analyses ne sont pas juridiquement contraintes de suivre les lignes directrices actuelles (c'est-à-dire avant l'adoption du règlement en cours), elles sont par contre dans l'obligation d e présenter une évaluation correcte, quelle que soit la méthodologie qu'elles choisissent pour cela. Une obligation qui justifierait que le nouveau règlement s'applique aux dossiers en cours, d'autant qu'il s'agit d'une question de santé publique !

    S'il était adopté en l'état le 25 janvier 2013 par les États membres, ce règlement conduirait donc à une amélioration de l'évaluation d'une minorité de dossiers éventuellement déposés dans le futur et à la validation massive de tous les dossiers en cours. C'est donc ainsi que répond la Commission européenne à la demande unanime des États membres de décembre 2008 qui avait requis un renforcement de l'évaluation. La position de la France sera particulièrement suivie, le gouvernement pouvant choisir de demander à ce que ce règlement suive une logique politique de santé publique : qu'il soit appliqué aux demandes d'autorisation en cours !

    Autorisation des OGM : (...)

    Autorisation des OGM : comment ça se passe ?
    Les entreprises qui demandent une autorisation pour commercialiser une PGM déposent un dossier auprès de l'Union européenne. Ce dossier contient un descriptif de la plante modifiée, de l'évènement de transformation inséré et de la ou des nouvelles caractéristiques ainsi que plusieurs analyses comme des analyses de toxicologie, d'alimentarité ou d'allergénicité. Le contenu du dossier est aujourd'hui établi par le biais de la directive 2001/18 et des lignes directrices publiées par l'AESA. Ces lignes directrices n'ont aucun caractère contraignant mais leur non respect quant au contenu du dossier (et non quant à la qualité des analyses conduites comme Inf'OGM l'a montré dans sa dernière publication [6]) conduirait les experts à renvoyer le dossier à l'entreprise. Ce dossier passe alors entre les mains des experts européens et nationaux qui fournissent à leur autorité politique de tutelle (la Commission européenne ou les gouvernements nationaux) leur avis sur le dossier fourni. Sur la base de cet avis, la Commission européenne propose aux États membres d'autoriser la PGM en question, dans le cadre d'un vote devant atteindre une majorité qualifiée. En cas d'absence de majorité qualifiée, c'est à la Commission européenne que revient la décision finale. Ce qui a toujours été le cas jusqu'à présent. Aucune PGM n'a obtenu de majorité qualifiée ni pour, ni contre... Une autre faiblesse, démocratique celle-ci, du dossier.

    [1Le réglement proposé aux Etats membres

    [2]  @@SPIP_ECHAPPE_LIEN_1@@

    [3Inf'OGM, « UE - OGM : la pomme de terre Amflora autorisée à la culture », Christophe Noisette, Eric MEUNIER, 2 mars 2010

    [4Inf'OGM, « UE - Analyse du caractère (non) obligatoire des études de toxicologie », Inf'OGM, 11 décembre 2012

    [5Jacquemart, F. « Évaluation des OGM : les experts tournent le dos à la science », ed. Inf'OGM, 2012

    [6Jacquemart, F. « Évaluation des OGM : les experts tournent le dos à la science », ed. Inf'OGM, 2012

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  • Nous vous invitons à nous rejoindre nombreux sur le prochain:
    Carnaval associatif graulhétois du Samedi 02 mars 2013
     
    Rendez-vous 14h30 Place Jourdain, défilé de 15h à 16h dans le centre-ville, goûter et animations de 16h à 17 h Place Jourdain


    Des Crêpes, du chocolat chaud avec la cuisinette mobile du Centre social, des animations avec des vélos trafiqués par l'association Frog and Rock, des petites démonstrations par les élèves de l'école de cirque Pistil et du poney-club Poney City, brûlage du Bonhomme carnaval confectionné collectivement , musique avec La Batucada: Cet orchestre percussif (style maracatu, samba-reggae) sera emmené par notre ami  Eder Paiva, musicien professionnel tarnais d'origine brésilienne qui a mis à la disposition des musicien(ne)s amateur(e)s graulhétois(e)s des tambours et  instruments traditionnels.
    En amont, le Centre social invite ceux et celles qui le veulent, à participer à un atelier de confection de costumes (réalisation de pétassous occitans: tuniques décorées de grandes bandelettes de couleurs vives)  le vendredi 1er mars
    de 14hà 16h  (gratuit)
    Egalement, les 28 février et 01 mars après-midi l'association Pistil propose deux demi-journées de stage de cirque (échasses, jongleries, trapèze...) et maquillage avec Claire de Arc en ciel et Compagnie pour les 8-13 ans (36€)

    Renseignements Carnaval: Pistil 05 63 41 74 51

     
    Partenaires: Centre social caf de Graulhet, Associations Frog and Rock, Poney City, Pistil,
    Projet soutenu par la Mairie de Graulhet

    --
    Muriel Garin
    www.pistilcircus.com
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  • Synopsis :

    La France produit et exporte du maïs. En été, cette culture consomme jusqu’à 80% des réserves d’eau et assèche les rivières. Les réserves de substitutions qui prélèvent l’eau l’hiver sont-elles une solution ? N’y a-t-il pas d’alternative à cette culture et à cette agriculture intensive ?

    À travers le portrait de deux agriculteurs, l’un, céréalier en Vendée en GAEC à quatre associés sur 500 hectares dont 120 de maïs irrigué, l’autre en Charente-Maritime reconvertissant 140 hectares en polyculture et élevage bio, ce film pose le problème de la politique agricole du "tout maïs" et de ses conséquences économiques et écologiques.

    http://voiretagir.org/POUR-QUELQUES-GRAINS-D-OR.html

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  • Info en partage : salon des bières et des vins 13 & 14 avril 2013 à Brasserie des Vignes de Graulhet !

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  • Info en partage : Gérard Foucher dans le tarn, ça se précise !

     

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  • Source : http://lutteaeroportnddl.com/2013/02/17/notre-dame-des-landes-et-larnaque-des-compensations-environnementales-une-caution-verte-pour-le-beton/

    Que ce soit au regard de la biodiversité ou au titre de la loi sur l’eau, AGO (Aéroports du Grand Ouest) et l’État présentent de multiples mesures visant à compenser la destruction irréversible de la ZAD. La compensation est la dernière étape d’un triptyque ÉviterRéduireCompenser. S’il nous semble évident que la construction de cet aéroport devrait avant tout être évitée, la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) a permis aux « opérateurs » d’avancer jusqu’à l’étape Compenser. Cette démarche est présentée comme « innovante » et plusieurs éléments laissent penser que l’expérience tentée ici, devrait devenir un modèle pour d’autres grands projets en France. En effet, la méthodologie, commune aux dossiers biodiversité et loi sur l’eau, est proposée par le plus gros bureau d’étude environnemental en France, Biotope. Pourtant, cette méthodologie est critiquable sur de nombreux aspects, aussi bien sur le fond que sur la forme. C’est pourquoi, nous avons créé un groupe de travail, les décompenseurs en lutte, pour tenter de mettre au jour les menaces d’une telle approche, tant pour Notre-Dame-des-Landes que par la « flexibilisation » destructive qu’elle permettrait ailleurs en France.

    Voici quelques points sur lesquels nous pensons travailler.

    1. La compensation écologique repose sur l’illusion que l’ingénierie et la toute puissance de la technologie permettront de restaurer de la nature. Des études empiriques démontrent pourtant que la restauration de zones humides ne permet jamais de retrouver la biodiversité et les fonctions écologiques des zones naturelles. Cette arrogance technophile est particulièrement inquiétante. Peut-on croire que la techno-science va réconcilier croissance et nature ?

    2. La compensation se fait en tranches, après un découpage technocratique : seules les espèces protégées sont considérées, seules certaines « fonctions » écologiques, sont considérées. L’entité que forme l’écosystème détruit n’est pas compensée en tant que telle comme un tout cohérent attaché à un territoire et des pratiques agri-culturelles, mais morceau par morceau. Ces morceaux sont compensés séparément en ignorant leur interdépendance et leur degré de connexion. Peut-on déplacer la nature comme on déplace des voyageurs ?

    3. Sur la base de hiérarchies fonctionnelles et de biodiversité les différentes zones se voient attribuées des valeurs et des coefficients de « besoin compensatoire ». Ces coefficients varient de 0,25 pour les zones les plus « pauvres » à seulement 2 pour les plus « riches » (alors que le barème du Comité National de Protection de la Nature (CNPN) préconise des coefficients allant jusqu’à 5 ou 10). Peut-on se satisfaire de ces coefficients, non validés scientifiquement, qui apparaissent comme un bricolage permettant une « compensation » au rabais pour AGO et l’État ?

    4. La destruction occasionne une perte de nature immédiate et certaine, tandis que la compensation par des projets de restauration écologique (type « actifs de nature » qui sont une forme de spéculation) ne peuvent éventuellement compenser que de façon différée dans le temps et incertaine. Les mesures compensatoires proposées aussi bien pour l’aéroport que pour le barreau routier prévoient de l’acquisition foncière et des contractualisations (baux ruraux de 9 ans) avec des agriculteurs afin d’« améliorer » le bocage et les zones humides existantes en périphérie de la ZAD. Peut-on accepter qu’aucune garantie ne soit donnée quant à la sécurisation réglementaire de ces mesures dont la durée n’est ni à la hauteur de celle de la concession (55 ans) ni de celle nécessaire à la restauration écologique ?

    5. L’équivalence écologique nécessaire à l’échange est formalisée par des "Unités de Compensation" qui visent à rendre commensurables (c’est-à-dire comparables sur une même unité de valeur) des couleuvres et des chauves-souris. Ces unités de compensation peuvent être achetées par des banques d’un nouveau genre, des banques « d’actifs naturels » à l’instar de la CDC-Biodiversité. Partout en France de nouveaux opérateurs de compensation sont labellisés par l’État, autorisant des multinationales (comme Veolia ou Bouygues) à faire des profits supplémentaires grâce à ce nouveau marché compensatoire. Peut-on échanger des espèces et des fonctions écologiques sur des marchés comme des titres d’actifs financiers ?

    Si ce travail vous intéresse, entre visites de terrain et décodage de dossiers technocratiques, rejoignez-nous en contactant decompenseurs@gmail.com

    Anne, Arnaud, Audrey, Camille, Christophe, Marc, Philippe, Jean-Marie.

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