• La bio hors-la-loi ! Quelle loi ? Résistance !

    - Des agriculteurs bio accusés de préconiser un "pesticide interdit"... (l'huile de neem, ou margousier, utilisée depuis des siècles par les indiens comme antiparasitaire).

    • - Une association traînée en justice et poursuivie par l'Etat pour la "vente illégale" de simples graines de tomates et autres fruits et légumes... (les semences de variétés anciennes conservées, répertoriées et distribuées par Kokopelli).
    • - Un horticulteur perquisitionné et le contenu de son ordinateur saisi par la Répression des Fraudes parce qu'il fait la promotion du purin d'ortie pour soigner son jardin... (Eric Pétiot, co-auteur du livre "Purin d'ortie et compagnie", préparation plébiscitée par les jardiniers depuis des générations).

    Ca se passe aujourd'hui, en France !
    Alors, paysans ou gangsters ?!

    Qui fait la loi ?

    La loi est l'expression du pouvoir en place. Même s'il est auréolé d'une légitimité plus ou moins démocratique (c'est un autre débat), ce pouvoir a pour vocation essentielle le maintien du système économique actuel, coûte que coûte ! Et les petits ajustements de gauche ou de droite ne changent rien aux vraies règles du jeu : tout doit devenir marchand !

    Mais il faut respecter la loi !?

    La loi est bonne aux yeux de ceux qui la font. Elle ne l'est jamais dans l'absolu. Il fut un temps, en France, où la loi obligeait certains d'entre nous à porter une étoile jaune. Où elle refusait le droit de vote aux femmes et "accordait" celui de travailler aux enfants...

    Aujourd'hui, elle autorise la culture de certains OGM alors que 70 à 80% des français y sont opposés. Elle interdit la diffusion des semences anciennes et plus des trois quarts des variétés de tomates autorisées à la vente sont des "hybrides F1" stériles dont il faut racheter les graines tous les ans, et 98% sont sous brevet ! Vous êtes d'accord ?

    Pourtant il y a de la bio dans les hypermarchés !?

    Le capitalisme néolibéral possède en effet une étonnante capacité à tout récupérer... Deux approches existent aujourd'hui :

    > Une bio "récupérée" qui fondamentalement ne remet pas en cause le système. Elle s'appuye sur l'Union européenne où les lobbys sont puissants, véritable machine de guerre néolibérale contre les peuples. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, la norme bio européenne s'impose aux Etats membres qui ont l'interdiction de définir des normes publiques plus restrictives.

    Depuis cette date, le label "AB" français ne signifie plus vraiment la même chose. De plus, il devra progressivement s'effacer au profit du label européen... D'où l'importance des autres labels privés ou coopératifs (Demeter, Nature & Progrès) et l'émergence en France d'un nouveau label (privé) "Bio Cohérence".

    > Une bio "militante" qui se nourrit d'une réflexion profonde sur l'agriculture et le métier de paysan, sur la fertilité des sols, l'autosuffisance alimentaire et au-delà sur les conditions économiques et sociales de la production de notre alimentation.

    Cette démarche est perçue comme dangereuse par le pouvoir en place car, inévitablement, elle aboutit à une remise en cause des règles du jeu économique, à une approche différente des relations entre les hommes et la nature, et entre les hommes eux-mêmes.

    La loi est l'un des outils dont dispose le pouvoir en place pour réagir, en criminalisant cette bio militante pour justifier la répression, et en harcelant les paysans qui s'engagent dans cette voie.

    Vive la résistance !

    Des paysans, des scientifiques et différentes organisations se mobilisent, en prenant le risque de s'opposer à la loi, qu'elle soit française ou européenne. Ils le payent au prix fort (convocations à la gendarmerie, procès, amendes, suicides...). En première ligne de la lutte contre un système néolibéral devenu fou, leur courage est exemplaire.

    Ils font partie des nouveaux résistants.

    Comment les soutenir ? Comment agir ?

    Le système en place essaye de nous faire croire qu'il n'y a pas d'alternative. Or si, il y en a. Un peu partout en France, dans nos campagnes et sur Internet, la résistance s'organise pour construire un autre monde. Et vous pouvez y prendre part :

    > D'abord en vous informant. Lisez les médias alternatifs, les blogs et autres sites qui relaient ces luttes. Parlez-en autour de vous. Allez voir les documentaires qui présentent ces alternatives : "Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau, mais aussi "Sans terres et sans reproches" de Stéphanie Muzard le Moing et Eric Boutarin, qui illustre les problèmes d'accès à la terre, les combats mais aussi l'enthousiasme des paysans du Lot.

    > En choisissant leurs produits. Dans la mesure du possible, évitez les circuits de la grande distribution. Adhérez à une AMAP pour les produits frais. Pour les autres produits, participez aux commandes groupées de circuits alternatifs tels que ceux que nous développons avec la Coopérative Atanka. Non seulement vous soutiendrez les paysans qui réinventent l'agriculture de demain, mais en plus vous allez vous régaler !

    > En interpellant vos élus. Ce sont eux qui ont voté ces lois qui criminalisent les paysans, et eux seuls qui aujourd'hui peuvent les défaire. Interpellez-les à chaque occasion sur les sujets qui vous tiennent à cœur : OGM, subventions, accès à la terre...

    > En participant aux pétitions et actions de soutien. Privilégiez les pétitions et actions concrètes s'articulant avec une lutte précise. Nous avons ainsi lancé une pétition de soutien aux agriculteurs en lutte contre l'obligation de vaccination FCO. Les premiers procès commencent à se tenir, et grâce à la mobilisation des consommateurs engagés aucune condamnation n'a pour l'instant été prononcée ! C'est une victoire !

    Ensemble, nous en remporterons d'autres !

    Philippe Lelong
    Coopérative Atanka

    Pour en savoir plus :
    www.atanka.com
    www.aspro-pnpp.org
    www.kokopelli.asso.fr
    www.petioteric.fr
    www.atanka.com/actions/fco.aspx

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  • Disponible pour tous les adhérents actuels, et les nouveaux adhérents, un document de 12 pages (mais c'est écrit gros !) explicant et relatant des participants de chaque commission (le processus de commande a été partagé entre commissions de travail) et de leurs rôles...

    A noter aussi, un agenda basé sur 2 mois, de la chronologie de la commande... avec des couleurs pour chaque commissions, un organigramme visuel et écrit !

    Pour toute question, écrire à Wil, (puis on l'espère à n'importe quel membre du Conseil d'Amnistration quand le système sera rodé !) : courrier.wil@gmail.com

     


    Document téléchargable ici (il est conseillé de l'imprimer pour une lecture à tête reposée, il n'est pas complexe, mais on sait jamais !) !*

    * (cliquez sur "Click here to start download.." sur la page qui s'affiche, à moins que le téléchargement se déclenche seul !)


    Ce document est suceptible d'être modifié selon l'expérience des commandes et les adhésions futures et donc les avis des participants... le CA devra en discuter régulièrement !

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  • No d'annonce : 2303
    Paru le : 08/05/2010

    Association : LES CAMBUSIERS 81.

    Identification R.N.A. : W812002895



    No de parution : 20100019
    Département (Région) : Tarn (Midi Pyrénées)

    Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Castres.
    Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION


    Déclaration à la sous-préfecture de Castres. LES CAMBUSIERS 81.

    Objet : créer du lien entre des producteurs locaux et un groupement de consommateurs et consommatrices conscient-e-s ; soutenir des producteurs locaux pratiquant l’agriculture biologique et encourager certains à une agriculture responsable en consommant leurs productions ; permettre à des consommateurs et consommatrices d’avoir accès à des produits sains, bio, non produits localement, tout en ayant un impact moindre sur l’environnement, en obtenant des prix les rendant accessibles ; permettre un lien entre des consommateurs et des producteurs ou des coopératives de production militantes et alternatives ; organiser des événements (festifs, culturels....) permettant l’échange, l’expérimentation, le développement des connaissances et la promotion d’une alternative en acte.

    Siège social : 4, chemin de la Sagne, lieu-dit La Caulié, 81100 Castres. Date de la déclaration : 14 avril 2010.

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  • COMPTE RENDU REUNION DU SAMEDI 8 MAI - Au local de Xavier (Merci à lui !)

    Présents à la réunion : Patrice, Wil, David, Xavier, Sylvain, Isabelle, Nico, Marie, Caroline, Lionel

    BANQUE :

    Wil ira ouvrir le compte. Adresse le l'association : chemin de la Sagne lieu-dit La Caulié 81100 CASTRES

    Papiers nécessaires à l'ouverture du compte : un exemplaire des statuts signés par tous les membres du CA + photocopie recto-verso de la carte d'identité valide, récépissé de la sous-pref, et avis de parution a JO, justificatif de domicile (sauf facture de portable). Le CA doit faire une lettre qui désigne la personne qui ira ouvrir le compte et une lettre qui désigne les trésoriers. Pour l'ouverture du compte, le faut un chèque de 61 €.

    Compte à 60 € par an retenu : accès aux comptes par internet, virements illimités et gratuits, gestion totale par internet.

    Il manque des signatures qui bloquent l'avancée de l'ouverture du compte : Pippo, Anna, Angélique et Sophie. Contacter Wil pour signer les statuts avec les pièces citées ci-dessus. Avant le 14 mai. Il y a trois documents à signer.

    Il faut 15 jours pour l'ouverture.


    COMMANDE:

    Fonctionnement interne : validation du document fait par Wil « chronologie d'une commande »

    Il manque des personnes dans les commissions secrétariat (voir chronologies d'une commande » et commandes.

    Les commissions doivent être autonomes et se réunir avant la distribution.

    Wil fait toutes les modifications sur le document « chronologie d'une commande ».

    On décide de passer la première commande uniquement chez les petits producteurs.


    Note de Wil : en tout cas chez ceux qui auront confirmer leur prix pour le bon de commande...

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  • * L'association "Les Cambusiers 81" se compose de 14 foyers membres (une cotisation par foyer et non par personne = rappel = la cotisation annuelle est fixé entre 10 et 25 euros ou plus... sauf exception choisie par les parties d'un même foyer d'adhérer chacun comme membre)... pour un conseil d'administration composé de ses 14 premiers foyers membres (un représentant par foyer, sauf exception...) : 


    1 - Wil (CROSES Wilfried)

       - David (GUIRAUD David)

       - Angelique (MOCQUANT Angelique)

       - Pipo (AIZPURUA Phillippe)

    5 - Anna (AMATO Anna)

       - Isabelle (FAY Isabelle)

       - Sylvain (FAY Sylvain)

       - Caroline (GICQUEL Caroline)

       - Marie (VIALARET Marie)

    10 - Patrice (KAPPEL Patrice)

       - Xavier (GEORGLER Xavier)

       - Lionel (DELERIS Lionel)

       - Sophie (CHARLIER Sophie)

       - Niko (MEFFRE Nicolas)


    [Octavie, Ines et Thomas (2 foyers de plus donc !) n'ayant pas signé les statuts ni rempli le doc administratif, seront ajoutés par la suite... après dépôt des statuts... mais ne feront pas partie du CA... seront donc membres actifs simples...]

    A noter que des personnes peuvent adhérer à l'association en tant que membres actifs simples, moyennant la cotisation d'au moins 15 euros à l'année, et nous rejoindre en cours de fonctionnement, dans la période précédent une commande... (ou éventuellement venir se renseigner lors d'une distribution de commande...).



    * Le conseil d'administration, composé des 14 premiers foyers membres (à avoir signé et rempli les documents...) a mandaté 4 personnes pour les taches administratives (dépot en sous préfectures, ouverture du compte en banque, nomination des trésoriers aurprès de la banque...):

    - Sophie (CHARLIER Sophie)

    - Wil (CROSES Wilfried)

    - Isabelle (FAY Isabelle)

     - Patrice (KAPPEL Patrice)



    * L'association "Les Cambusiers 81" fonctionne avec une équipe de 3 trésoriers, qui, par l'intermédiaire des 4 mandatés du C.A. (cités au dessus) et de leur démarche à la banque (Crédit Coopératif) sont habilités à signer les chèques de l'association via le chéquier Crédit Coopératif...

    - Wil (CROSES Wilfried)  

     - David (GUIRAUD David)

     - Caroline (GICQUEL Caroline)

     

    [L'équipe des 3 trésoriers doit aussi gérer la comptabilité, le compte et les cotisations de l'association. (+ bilans + prévisionnel + pourcentage de marges sur les produits pour fonctionnement de l'asso...)]



    * "Les Cambusiers 81" se décompose en "commissions de travail" :

     

    = Commission « relations fournisseurs/commandes » (5 personnes) : 

    - Wil (CROSES Wilfried)

    - Anna (AMATO Anna)

     - Caroline (GICQUEL Caroline)

    - Patrice (KAPPEL Patrice)

     - Niko (MEFFRE Nicolas)



    = Commission « distribution/bénévolat » pour le jour de la distribution (5 personnes) :

    - Isabelle (FAY Isabelle)

    - Sylvain (FAY Sylvain)

    - Marie (VIALARET Marie)

    - Xavier (GEORGLER Xavier)

    - Lionel (DELERIS Lionel)

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  • Salut à tous.

    LONG MAIS À LIRE EN ENTIER, CAR IMPORTANT, S'ADRESSE À TOUS ET DEMANDE RÉPONSE.

    Voici ma contribution en réponse au compte-rendu de la réunion (4ème réunion chez Patrice du 12 avril 2010, voir le compte rendu ici !).

     

    Pour commencer, bon travail pour cette réunion! Merci!

    Cependant, voici quand même des remarques, propositions, demandes de précisions et d'amendements des décisions prises.

     

    LOCAL DE DISTRIBUTION :

    Ça marche pour le local de Xavier. Par contre, le fonctionnement n'est pas précisé. Est-ce seulement un lieu pour la distribution ou également stockage?? Ni les coordonnées de Xavier. À chaque livraison producteurs, il est important que chacun dresse une liste des produits et quantités reçues pour qu'il n'y ait pas d'erreur, pas non plus d'embrouille avec les producteurs. Comme un bordereau de livraison. Est-ce que la commission distribution pourrait nous en faire un « type »? Je peux m'y pencher sinon. Pourrait y figurer la date, nom et contact du producteur, nom du récepteur, signature, puis une liste avec case pour les produits et case pour leur quantité. J'insisterai sur la chose...

    Sinon, pour la distribution, je propose de contacter des producteurs de « frais » qui pourrait intervenir uniquement le jour de livraison selon une commande groupé préalable informelle. Comme les produits laitiers, légumes, viandes. Si ça vous dit, je prends des contacts et prix, je propose, et selon les commandes, le producteur vient ou pas. Tout le monde peut aussi contacter des producteurs de frais de son entourage, voisinage, etc, dans le même ordre d’esprit…

    LES COMMISSIONS :

    Il me semble que la commission finances manque à l'appel. Je suppose que ce seront les trésorier qui formeront de fait cette commission???

    Je regrette par ailleurs que les commissions n'aient été orientées un peu plus, ou alors proposées comme tel, sur des bases géographiques. L'idée de se diviser le travail est très bonne, mais tout en se rapprochant géographiquement, elle aurait été encore meilleure!!Alors, j'imagine qu'on va travailler à distance (tél, mail). En tous cas, pour ma part, c'est tout vu. Je ne participerai pas à des réunions des travail loin de chez moi si je dois cramer du carburant pour venir. Donc je travaillerais à distance. Sauf éventuellement en cas de réunions en journée...

    Enfin, je ne comprends pas le maintien des « personnes relais » alors même que la commission fournisseurs est créée. Je trouve que cela fait double emploi, embrouille les choses. J'aimerais qu'on change la chose; toute personne ayant des infos producteurs étant invitée à les transmettre à la commission « producteurs » qui est de fait à même de faire ce travail « relais » me semble-il. A charge ensuite à cette commission d'organiser le reste dont la livraison...

     

    SOLIGEST :

    Sinon, Soligest. On n'en reparle plus semble-il. Je ne suis pas contre l'utilisation du logiciel soligest, même si je ne désapprouve pas l'idée de tenter une première commande sans. Mais c'est vrai qu'à l'avenir, je suis tenté de passer par cette solution. Une question gratte-cul à ce sujet : Aurions-nous tant d'hésitations à s'en servir si ce logiciel nous était proposé gratuitement? On peut aussi de tenter de négocier une petite baisse de prix...

     

    ACCUEIL DE NOUVEAUX ADHÉRENTS :

    Je soumets autre chose : cela fait quelques temps, et à plusieurs reprises que des personnes me sollicitent, d'elles-mêmes pour entrer dans le groupement d'achat. Notamment des personnes qui souhaiteraient s'impliquer, aider, bouger au sein du groupement. Pour l'instant, suivant l'avis général des dernières rencontres de ne pas s'élargir tant que notre noyau n'a pas installé de base solide, je dois à chaque fois leur dire de patienter. Et en même temps, j'ai l'air malin car depuis notre présentation au pot éthique, j'ai dis à tous qu'on les contacterai le moment venu, selon l'avis général de nouveau, or entre temps, Xavier (ce qui est une bonne chose à mon sens) a été invité à la réunion. Je me pose ces questions : finalement, quelle position officielle du groupe à ce niveau? Par la lenteur avec laquelle les choses avancent, ne serait-il pas judicieux d'accueillir les nouveaux intéressés? La réalisation de la première commande serait-elle le bon moment pour ce faire? Pour ma part et pour le moment, je serais partisan d'intégrer les personnes motivées, qui veulent vraiment s'impliquer, à condition à chaque fois qu'elles soient briffer sur tout avant leur adhésion et leur venue en réunion. Ce pourrait être fait par une personne ou un groupe, ça je peux m'en charger ou quelqu'un d'autre si volontaires il y a. De mon côté, déjà 5 foyers dans mon entourage ou à proximité géographique… On pourrait même créer pour ce faire, une commission « communication externe (journaliste, organisation d'évènements, de présentations du groupement), pub et accueil des nouveaux participants ». Ce point me paraît important également. En tout cas, dans l’immédiat, si j’ai le feu vert, je branche ces 5 foyers dont j’ai parlé…

     

    RECHERCHE DE PRODUCTEURS, PETIT COUP DE GUEULE :

    Sinon, petite remarque :

    On a encore possibilité de trouver bien plus de produits au niveau local. Seulement, pour ça, il faudrait se mobiliser un tant soit peu. Car franchement, jusqu'alors, on peut pas dire que nos recherches soient vraiment vaillantes!!! Je ne voudrais pas être polémique, mais si chacun compte sur les autres, on n'est pas arrivé au bout de l'affaire. En d'autre termes, si quelques-uns d'entre nous ne s'étaient pas échinés à trouver des adresses et des infos concrètes et précises en termes de types de produits, de possibilités de livraison, de tarifs, de conditionnements, et ben on aurait l'air bien malin devant un bon de commande qui ressemblerait plus à une pauvre grille vide qu'autre chose... En d'autres termes, de nouveau, il serait appréciable que le travail se partage un peu plus entre tous. Peut-être que la conception de groupes de travail va arranger cela. J'espère. En effet, avec la création du groupe « producteurs » par exemple, il n'y aurait plus qu'à transmettre les infos que vous avez put récupérer sur des nouveaux produits, producteurs, pouvant nous intéresser à cette commission et le tout est joué!!!

    En tout cas, voici une info. Je suis allé faire un tour sur le portail de recherche de producteurs biologique en France que nous avait indiqué Innès, BIOGIS. Il en recense vraiment beaucoup de producteurs. Et je pense qu'on pourrait être un trop bon outil pour nos démarches et propres recherches. Dans le seul Tarn, c'est plus de 140 producteurs qui sont présents sur le site. Il y figure un bon moteur de recherche permettant de rechercher par nom, secteur géographique ou encore type de produit. Seulement, là encore c'est du taf, pas mal de taf en perspective.(140 producteurs Tarnais par exemple). Donc il s'agit qu'un maximum de monde, au moins la commission « producteurs) s'y plonge sinon c'est même pas la peine...

    À ce propos, je me propose de partager mes propres outils de démarchage auprès des producteurs et d'enregistrement de leurs infos. Il s'agit d'une fiche « producteurs » qui pourrait permettre de référence pour l'enregistrement de tous les producteurs travaillant avec nous. C'est une proposition. Je la place en pièce jointe, l'une vierge, et l'autre remplie, comme exemple. Elle peut également servir lors des démarches, par exemple en l'envoyant directement aux producteurs intéressés pour nous approvisionner, fiche qu'ils pourraient alors remplir eux-mêmes. Gain de temps, d'efficacité, d'ordre dans le chaos des infos... Je rajoute à cela en p-j, pour ceux que ça intéresse, que ça peut arranger, un exemple de brouillon type, pour envoi par courriel aux producteurs. Juste pour un gain de temps de nouveau, moi ça m'évite d'écrire les mêmes choses à chaque fois.

     

    En résumé, voici mes questions/propositions qui demandent réponse :

    1 = Gestion des finances. Pas de commission, ce sont les 3 trésoriers qui gèrent?

    2 = Bon de réception des produits type que tout le monde utiliserait lors de ses réceptions. OK ou pas? Et produits frais proposés ponctuellement le jour de distribution, indépendamment de la grande commande?

    3 = Accueil de nouveaux adhérents? Quelle position? Proposition de création d'une commission « communication externe (journaliste, organisation d'évènements, de présentations du groupement), pub et accueil des nouveaux participants ». Si elle est créée, je m'y mets...

    4 = Recherche de producteurs :

    Nouvel élan pour compléter le bon de commande. Travail de recherche Biogis. Proposition de la fiche « producteur ».

    5 = Quid de Soligest?

    6 = Les commissions :

    Proposition de refonte des « personnes relais » au sein de la commission

    « producteurs ». Quid d'une commission « finances »?

    7 = Local de stockage chez Xavier : Quel fonctionnement précis?

     

    Voili-voilà.

    J'attends vos réponse pour qu'on puisse enclencher rapidement la suite pour les choses soulevées.

    Niko.

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  • Un nouveau logo pour les produits issus de l'agriculture biologique française apparaîtra bientôt dans les rayons. Celui de Bio Cohérence, marque lancée le 12 avril dernier, à l'initiative de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique.

    L'idée d'une nouvelle marque française a commencé à germer au sein de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique (FNAB) en 2007, alors que le cahier des charges du label bio européen était en cours de révision. La Commission a en effet retiré aux États membres le droit de compléter ce cahier des charges européen par des réglementations nationales plus contraignantes, jugeant que celles-ci entravaient les échanges commerciaux sur le territoire communautaire. Dès le 1er janvier 2009, les seuls états membres à s'être dotés de règles nationales supplémentaires, la Belgique, le Danemark, la Norvège et la France (avec son label national AB), ont donc revu a minima les critères d'obtention de leurs labels respectifs. De sorte qu'aujourd'hui, le label français AB et le label de l'agriculture biologique européen sont peu ou prou équivalents.


    Mais une large majorité  des producteurs bio français ont refusé l'abandon de leurs spécificités hexagonales. 10 000 producteurs, sur les 15 000 que compte la France, se sont donc regroupés avec d'autres acteurs de la filière (notamment les distributeurs Biocoop et BioMonde et l'association Bioconsom'acteurs), au sein de l'association AlternativeBio2009, créée spécifiquement pour élaborer cette nouvelle marque. Après une année de concertations, les critères sont aujourd'hui arrêtés. Comme l'explique Dominique Técher, viticulteur membre de la FNAB et président de Bio Cohérence (association gestionnaire de la marque), « l'engagement des adhérents, qu'ils soient producteurs, transformateurs ou distributeurs, repose sur trois niveaux. D'abord, le respect du cahier des charges européen, condition sine qua non à l'obtention de la marque. Ensuite, le respect d'un cahier des charges supplémentaire, que nous avons élaboré, et qui reprend l'ancienne réglementation française à laquelle nous avons ajouté quelques points qui nous semblaient incontournables. Enfin, les adhérents s'engagent dans une dynamique de progrès, par la signature d'une charte et la réalisation d'un auto-diagnostic. »

    Plue value essentielle de Bio Cohérence, le cahier des charges supplémentaire contient une soixantaine de contraintes, dont notamment l'interdiction totale des OGM, l'obligation de convertir l'intégralité de l'exploitation à l'agriculture biologique – même si seulement une part de la production est dédiée à ce marché -, produire au minimum 50% de l'alimentation animale consommée sur l'exploitation et limiter les traitements vétérinaires.

    Les pouvoirs publics doublés par les initiatives privées

    Le label AB s'apprête donc à accueillir un sérieux concurrent. Si les deux logos ne sont pas incompatibles, le dernier-né garantit néanmoins davantage de qualité, à la fois en termes sociaux et environnementaux. Pour Dominique Técher, l'arrivée d'une nouvelle marque privée (aux côtés, notamment, de Nature et Progrès, ou de Déméter), témoigne d'une évolution culturelle positive :

    « En France, l'héritage de la centralisation est encore très puissant, de sorte que nous sommes en retard par rapport à certains pays européens, où il existe des marques privées très efficaces. » Effectivement, en Grande Bretagne et en Suisse, 80% à 90% des aliments bio consommés sont estampillés d'une marque privée (respectivement Soil Association et Bourgeon). Et depuis la révision du règlement européen, des initiatives similaires à celle de la FNAB sont à l'œuvre en Belgique et au Danemark.

    Répondre à l'offensive de la grande distribution

    Mais pour les fondateurs de Bio Cohérence, il ne s'agit pas seulement de préserver la qualité du bio français. Depuis l'entrée de la grande distribution sur le secteur, les marques et logos en tout genre ne cessent de fleurir dans les rayons des grandes surfaces.

    Surfant sur la vague de la consommation responsable, les géants de la distribution alimentaire commercialisent des produits qui ne respectent pas systématiquement des critères sociaux et environnementaux ambitieux. Pour Dominique Marion, président de la FNAB, « la grande distribution est dans un objectif de massification constante, elle ira donc chercher le bio là où il sera le moins cher. »

    Une stratégie parfois incompatible avec un niveau de qualité élevé. Bio Cohérence entend donc se positionner comme un repère pour le consommateur, un gage de qualité et de respect de tous les acteurs de la filière. D'ailleurs, les acteurs de la grande distribution ne se sont pas, pour l'heure, montrés intéressés par la démarche de Bio Cohérence, de sorte que la marque devrait d'abord apparaître dans les petits circuits de distribution.

    Quant au risque de faire fuir les consommateurs en apposant un énième logo sur les emballages, les fondateurs de Bio Cohérence comptent l'écarter en communicant sur la valeur ajoutée de leur marque. « Il s'agit aussi de savoir vers quelle agriculture biologique nous voulons aller. Ce logo symbolise un acte d'achat réfléchi. »

    Anne Farthouat
    Mis en ligne le : 13/04/2010
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