• Projection-débat : Les moissons du futur


    Dans le cadre de ses rendez-vous mensuels,

    ATTAC TARN vous invite à une soirée débat le :

    Mardi 26 Mars à 20h00 dans les locaux de la Mairie de Réalmont.

     

    L'agriculture sans pesticides et sans intrants chimiques extérieurs est-elle possible ? Surtout, permettrait-elle de nourrir la planète ?

    Film documentaire présenté :

    "Les moissons du futur" de Marie-Monique ROBIN

    Précision : la durée du fim documentaire étant de 1h30 environ et afin de pouvoir prendre le temps d'échanger à sa suite, la soirée débutera à 20h00 et non 20h30.

    L'agriculture sans pesticides et sans intrants chimiques extérieurs est-elle possible ? Surtout, permettrait-elle de nourrir la planète ?

    C'est en participant à un débat avec le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, et le président de l'association nationale des sociétés alimentaires, qui défendaient une réponse négative, que Marie-Monique Robin a eu l'idée de cet essai. Car après avoir enquêté sur Monsanto et sur les poisons au quotidien, elle est persuadée que l'agriculture intensive et chimique n'est pas une réponse appropriée.

    Face au discours ambiant qui claironne que le bien-être passe nécessairement pas des évolutions techniques et qu'il ne faut pas être rétif à l'inconnu, cet essai est une formidable source d'inspiration pour se rendre compte qu'il faut parfois dire stop. L'agroécologie, concept plus large que la seule agriculture biologique, est une vraie science qu'il faut maîtriser et le vivant, plus vivace et inconnu que la technique, est une mine inépuisable de connaissances. C'est en partant du vivant que l'être humain pourra continuer à vivre correctement sur Terre, pour lui et ses congénères, mais aussi pour ses descendants. Alors, cela passe certainement par une moindre consommation de viande, une modification de nos habitudes alimentaires, mais il parait évident que seul le collectif permettra de résoudre les défis qui se posent à l'humanité. Marie-Monique Robin signe une nouvelle fois une enquête primordiale et passionnante sur un des aspects essentiel de la vie humaine : comment nourrir la planète correctement ?

    Marie-Monique Robin part à la rencontre de ces agriculteurs qui ont choisi des voix alternatives pour produire. En parcourant la planète et en rendant compte de diverses expériences, elle démontre que nourrir le monde avec l'agroécologie est possible.

    L'association Attac Tarn vous attend nombreuses et nombreux afin d'échanger sur ce sujet majeur qui nous concerne tous.

    ATTAC Tarn

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  • Non, ce n'est pas un titre "à la Harry Potter", mais simplement les faits... lors de la prise son de la conférence de Gérard Foucher, au Café Plum de Lautrec (Les Cambusiers sont parmis d'autres partenaires de l'organisation et de la mise en oeuvre de la visite de Gérard... voir l'article : Gérard Foucher dans le tarn, ça se précise !) le 10 mars 2013.

    Les fichiers sont à télécharger ici, au format MP3 :

    Première partie - http://dl.free.fr/dySHLJDgq

    Deuxième partie - http://dl.free.fr/kHFkPM02e

    Troisième partie - http://dl.free.fr/kphA5jPKj

    Quatrième partie - http://dl.free.fr/heIXuB06H

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  • Radio Albigès dans le cadre de son émission hebdomadaire la Marmite Infernale a reçu Sylvain CARREL qui a parlé des dangers que court la Ferme Pédagogique "AU FER A CHEVAL" à cause du projet de Veolia "Tarn compost" et de ses incidences plus générales sur le Tarn.

    Le podcast de l'émission :

    Voir article texte ici : PROJET TARN-COMPOST de VEOLIA = DANGER

     

    NOTE : Un collectif a été créé et vous donne rendez-vous le vendredi 15 Mars 2013 à 20h30 pour une réunion d’information publique à la salle de la mairie de Paulinet.

    Téléchargez le tract ici !

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  • Semences locales et biodiversité, agriculture biologique, permaculture et agroécologie, réseaux de producteurs-consommateurs, jardins urbains autogérés et cuisines collectives : les grecs s’approprient leur agriculture et leur alimentation !

    C’est dans un contexte difficile pour les agriculteurs (voir en fin d’article) et les consommateurs 1 que naissent ou se consolident des initiatives pour former et informer sur d’autres modes de production agricoles, plus écologiques mais aussi plus économes.  D’une manière générale, ces initiatives visent une nouvelle population plutôt jeune qui cherche à la fois un échappatoire économique et un projet de vie. Depuis quelque temps, il semblerait qu’on assiste à un retour à la terre, et même s’il ne s’agit pas d’un phénomène social de masse (40 000 agriculteurs de plus pendant la période 2009-2010), une aspiration à un rapprochement à la vie agricole et rurale semble s’ancrer dans une majorité de la population (sondage Kappa Research, 70% des sondés désirent s’installer à la campagne).

    Ces initiatives en termes de mode de production allient les aspects écologiques (agriculture biologique, permaculture, etc.) aux avantages économiques d’un changement de techniques de culture et d’élevage, argument non négligeable dans le contexte actuel de crise. Ces formes d’agricultures apportent des premières réponses aux agriculteurs qui voient leurs systèmes économiques s’effondrer : moindres investissements, auto-production de l’alimentation, économies énergétiques, petite échelle de production et bénéfices des apports des agro-écosystèmes. En somme, ce qui s’adressait à quelques écologistes convaincus dans la phase précédente peut potentiellement aussi bien intéresser les nouveaux arrivants des villes que les agriculteurs déjà installés qui se posent la question de comment sortir du cercle infernal dans lequel ils se trouvent (endettement, manque de débouchés pour leurs productions, saturation des possibilités naturelles de production). Evidemment, la réponse ne se situe pas uniquement sur le plan individuel mais aussi à niveau plus politique, puisqu’il s’agit également de changer de politiques agricoles (notamment pour soutenir les petites fermes, comme le demande la gauche paysanne grecque).

    A l’origine, la semence

    Le mouvement qui se développe depuis les années 2000 autour des échanges des semences est central dans ce récent foisonnement. Peliti, véritable réseau national de préservation, recense et diffuse des variétés de semences et de races animales locales et anciennes, donne la possibilité concrète à plusieurs milliers de personnes de cultiver.  Ces graines libres de droits de propriété intellectuelle, rendent indépendants les agriculteurs à l’égard des firmes semencières. C’est autour de Peliti (mais aussi de Sporos – réseau de commerce équitable), qui apporte concrètement le savoir faire et la mise en réseau nécessaires à l’apprentissage de l’agriculture, que se sont construites un certain nombre d’initiatives que nous recensons ici. Peliti a donné le cadre et l’impulsion au renouveau des préoccupations agricoles en Grèce que ce soit en ville ou à la campagne. Lors de sa fête annuelle à Paranesti (niché aux pieds des montagnes du Rhodope) près de 6000 personnes ont afflué en 2012 pour récupérer des semences et les replanter dans leurs champs, leurs terrasses, leurs terrains occupés ou pour en parler autour d’eux. Le développement d’échanges entre paysans est une condition nécessaire au développement d’une agriculture paysanne : sans semences paysannes, pas d’adaptation locale et donc de souveraineté alimentaire. Autour de ces différents réseaux et collectifs (Spori Limnou, Aegilops, Archipelagos, Helession), un véritable apprentissage des méthodes de cultures alternatives et d’intérêt pour la souveraineté alimentaire se construit qui permettra la conservation dans les champs d’un patrimoine semencier vivant.

    Alliance des producteurs et des consommateurs

    Le fameux désormais dénommé « mouvement des patates » a révélé un véritable besoin de la société grecque. Il a aussi mis en avant un certain nombre d’initiatives qui visent à rapprocher les consommateurs des producteurs. Quiconque se rend au supermarché en Grèce, et même dans une épicerie ordinaire s’étonne du manque de produits locaux : par exemple, les oranges proviennent souvent d’Espagne alors que la Grèce en est productrice. En comparant avec les multiples expériences françaises (AMAP, points de vente collectifs, paniers paysans, marchés de producteurs), la Grèce a été en retard sur tout ce qui est « circuit court ». Mais la crise a remis les pendules à l’heure : comment se fait-il que les producteurs gagnent si peu quand les consommateurs payent si cher ? La logistique a été organisée d’abord par des groupes de volontaires, souvent de militants écologistes, des citoyens actifs comme on dit en Grèce. Cet effort continue actuellement et est souvent géré par les mairies qui recensent les commandes y compris dans les quartiers très peuplés d’Athènes. Le mouvement des patates a donc pris une certaine ampleur et tente, tant bien que mal, de relever le défi de l’approvisionnement de certains quartiers urbains.

    Dans certains cas, ces initiatives ont pris des formes différentes, plus pérennes : sur Internet (www.xoris.gr) ou sous forme de coopératives de consommateurs à Thessal

    onique qui se dotent d’épiceries (spame et bios coop), de groupes d’achat (omotrapezoi), de réseau de paniers à Athènes (agronaftes pour les producteurs du Péloponnèse ou gineagrotis qui installe des paysans en Eubée) et même une tentative de labellisation « circuit court » de l’huile crétoise (inipirouni). Des aliments de toutes sortes échappent ainsi aux intermédiaires : patates bien sûr, légumineuses, riz, huile, fruits et légumes ou miel et même dans certains cas, des produits frais ou transformés. Il est évident que ces « courts-circuits » des intermédiaires ne permettent pas une politique aboutie de relocalisation de l’agriculture qui nécessiterait de re-diversifier les productions par région et d’organiser en coopératives « alternatives » les agriculteurs pour la production et la vente de leurs produits. Mais ces expériences sont des moments d’appropriation collective de la problématique agricole et alimentaire, ainsi que des espaces de créativité et de liberté, nécessaires dans une Grèce en crise.

    Auto-culture

    Mais les grecs ne se contentent pas de se rapprocher des producteurs, ils cultivent et occupent aussi des terrains et des bâtiments en friches (comme celui du jardin botanique www.votanikoskipos.blogspot.com), des parkings (parkingparko), l’ancien aéroport d’Elliniko (agroselliniko), des terrains militaires (perka)…

    La culture, le jardinage, l’autonomie alimentaire et la réappropriation de ces aspects de la vie vont de pair avec un projet politique radical. Assemblées générales, démocratie directe, remise en cause écologique et sociale du système économique actuel : ces initiatives traduisent un renouveau réel du mouvement social et écologiste grec sur un fond autogestionnaire indéniable. Les occupations participent aussi à la construction d’un rapport de force plus global, comme c’est le cas pour Elliniko ou Perka, où les habitants luttent contre les projets de construction (du gouvernement ou des investisseurs privés) qui vont détruire leur cadre de vie et leurs jardins, pour payer la dette !

    Cuisines collectives

    Enfin, les centres sociaux, les occupations de bâtiments ou de terrains s’accompagnent très souvent de la création de cuisines collectives. Il existe des initiatives très différentes mais elles s’opposent toutes à l’idée de la « philanthropie ». Il s’agit d’initiatives de solidarité pour permettre collectivement à plus de personnes de s’alimenter.

    « L’idée de créer la Cuisine Sociale  »L’Autre » est venue lorsque nous avons observé, sur les marchés des fruits et légumes d’Athènes, des gens de tous âges, de toutes nationalités et classes sociales, fouillant les ordures pour trouver des aliments qu’ils ne peuvent plus s’acheter. La première réaction s’imposa d’elle-même: cuisiner des repas à la maison et de les distribuer sur les marchés. Puis, nous avons demandé aux producteurs de nous donner un produit de leur étal pour continuer le lendemain. Nous avons décidé de préparer un repas devant les gens, de manger ensemble, de se rapprocher et de briser la honte que certains peuvent ressentir en attendant de recevoir sa portion de repas distribué. L’idée de la Cuisine Sociale « L’Autre » est un geste de solidarité et d’amour pour un autre être humain dans l’espoir de conscientiser les gens et d’encourager d’autres personnes et d’autres groupes à faire de même. Nous ne faisons pas de philanthropie et ne pratiquons pas la charité. Nous cuisinons sur le tas, nous mangeons tous ensemble et nous vivons tous ensemble ! Un repas avec nos semblables dans la rue. Venez bâtir avec nous un quotidien plus agréable !

    Le reste de l'article : http://www.autogestion.asso.fr/?p=2690

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  • Dites à vos élus à Bruxelles de voter en mars pour une autre politique agricole !

    Depuis plus de 50 ans, les pratiques agricoles industrielles qui polluent  le sol,  l’eau et  l’air ont été subventionnées et encouragées, alors que l’agriculture de qualité a largement régressé. Avec près de 50 milliards d’Euros annuels, la  Politique Agricole Commune représente 40% du budget européen. Ainsi, ce sont vos impôts qui sont gaspillés.

    Les dommages pour nos campagnes et notre agriculture sont frappants : en Europe 3,7 millions d’emplois agricoles ont été perdus au cours de la dernière décennie, et 300 millions d’oiseaux des champs ont disparu depuis 1980. En France, 91% des cours d’eau sont contaminés par les pesticides. C’est inacceptable ! Le temps est venu de transférer les aides publiques vers des pratiques agricoles qui respectent l’environnement, et permettent de produire une alimentation saine aujourd’hui et pour les générations futures. Il est plus que temps d’avoir une politique agricole qui bénéficie à la société dans son ensemble.

    Si vous ne voulez pas que vos impôts subventionnent des pratiques qui dégradent l’environnement et les paysages et contribuent à la diminution du nombre d’emplois en agriculture, demandez à vos députés européens de voter mi-mars pour une politique agricole plus verte et plus juste. Pour la première fois depuis 50 ans les députés européens sont en mesure d’orienter la Politique Agricole Commune vers plus de durabilité et moins de gaspillage d’argent public. Il s’agit d’une occasion à ne pas manquer !

    http://e-activist.com/ea-action/action?ea.client.id=1726&ea.campaign.id=19217&utm_source=email&utm_medium=post&utm_campaign=fne

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  • A télécharger ici !

    Association Suisse pour le Végétarisme (ASV) – www.vegetarisme.ch

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