• Bonjour à tous,

    Lundi prochain sera donc le rendez-vous des 4 AMAPS de Lagarrigue : pommes, oeufs, légumes, pain/ tartes aux poireaux et autres petits gâteaux  !!!!!Vous pourrez aussi découvrir les artistes  qui seront avec nous .....

    Et une fromagère de fromage de chèvre  AB  :   EXCELLENT !

    Blandine et Rolland Deniau :N'hésitez pas à lui en acheter, elle vient de La Salvetat et serait partante pour créer une nouvelle AMAP à Lagarrigue !
    Et aussi une éleveuse  de vache qui vend donc de la viande bovine AB   Mme Hélène MAUREL de Villefranche d'Albigeois, partant aussi pour créer une nouvelle AMAP

    A lundi prochain !

    Le 30 novembre 2012 21:14, Véronique Bories <lagrangette81@gmail.com> a écrit :
    Bonsoir,

    Le Hang'Art de Lagarrigue,nouveau lieu de distribution de différentes AMAPs (légumes, pains, oeufs,pommes) depuis avril 2012, nous offrent maintenant avec l'accord de ses propriétaires (Matthieu et Coralie) un espace convivial, et surtout sans courants d'air, qui pourra donner l'occasion de faire plus ample connaissance entre amapiens !

    Vous pourrez dorénavant ,si vous le désirez, vous asseoir, patoter et même boire une boisson chaude offerte par Coralie .Pour égayer ce mois de décembre, de nouveaux exposants vont être là tous les lundis pour vous présenter leurs oeuvres ou leurs produits :

    • Josette Brechbuhler    :   Aloé Véra (cultivé dans l'Ariège par Marie-Claude Elias)     www.calaloe.fr et ses travaux de crochets
    • Claire Heullant            :   fabrication artisanale de"Capteur de rêves"  -    Accompagnement énergétique d'évolution  www.fontaniao.com   
    • Nadine Trescart           :    artiste fildeferriste  -    http://aufildefaire.voila.net/
    • Matthieu Clarenson     :    ferronnerie d'art   
    • Nathalie Boyce           :    fabrication artisanale de cosmétiques et mobiles artistiques 
    • Corinne Penez            :    présentation de ses nouvelles qualifications !!!!...
    • Véronique Bories        :     fabrication de soupes/veloutés divers et variés

    Et sans doute, quelqu'autres .....Au plaisir de se trouver lundi prochain.Amicalement.
    --
    Véronique BORIESmaraîchère/cuisinière/boulangèremention Nature et Progrès
    Avec les légumes et les fruits de mon jardin.... à découvrir www.le-jardin-de-veronique.fr

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  • Bonsoir,

    Le Hang'Art de Lagarrigue, nouveau lieu de distribution de différentes AMAPs (légumes, pains, oeufs, pommes) depuis avril 2012, nous offrent maintenant avec l'accord de ses propriétaires (Matthieu et Coralie) un espace convivial, et surtout sans courants d'air, qui pourra donner l'occasion de faire plus ample connaissance entre amapiens !

    Vous pourrez dorénavant, si vous le désirez, vous asseoir, patoter et même boire une boisson chaude offerte par Coralie.

    Pour égayer ce mois de décembre, de nouveaux exposants vont être là tous les lundis pour vous présenter leurs oeuvres ou leurs produits :



    Josette Brechbuhler :  

    Aloé Véra (cultivé dans l'Ariège par Marie-Claude Elias) www.calaloe.fr et ses travaux de crochets

    Claire Heullant :

    fabrication artisanale de"Capteur de rêves"  -    Accompagnement énergétique d'évolution  www.fontaniao.com  

    Nadine Trescart :   

    artiste fildeferriste  -    http://aufildefaire.voila.net/

    Matthieu Clarenson :   

    ferronnerie d'art

    Nathalie Boyce :   

    fabrication artisanale de cosmétiques et mobiles artistiques

    Corinne Penez  :

    présentation de ses nouvelles qualifications !!!!...

    Véronique Bories :    

    fabrication de soupes/veloutés divers et variés


    Et sans doute, quelqu'autres .....

    Au plaisir de se trouver lundi prochain.
    Amicalement.


    --
    Véronique BORIES
    maraîchère/cuisinière/boulangère
    mention Nature et Progrès
    Avec les légumes et les fruits de mon jardin.... à découvrir
    www.le-jardin-de-veronique.fr

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  • Aux origines de la pomme ou le jardin d’Éden retrouvé

    Un film documentaire réalisé par Catherine Peix (43 mn).
    Produit par Kri-Kror Films / Seppia (2010).

    Soutiens : CNC, Région Alsace, CUS, Media Developpement.
    Diffuseurs : ARTE, France 3 Alsace, MDR, RTBF, RAI, YLE Teema.

    Une enquête scientifique internationale à la recherche des origines de la pomme.

    Comment un antique pommier sauvage kazakh pourrait nous sauver des pesticides. Mais d’où vient la pomme du jardin d’Éden ? Réalisé par Catherine Peix, « Aux origines de la pomme » nous emmène dans les montagnes du Tian Shan, au Kazakhstan où les premiers pommiers seraient nés, il y a 165 millions d’années. On trouve dans ces forêts épaisses d’arbres qui peuvent atteindre plus de trente mètres de haut et vivre plus de trois cents ans, des pommiers sauvages : les Malus sieversii. Leurs pommes sont non seulement comestibles et savoureuses, aux couleurs et aux goûts variés, mais elles ont su développer des résistances exceptionnelles aux maladies et, en particulier, au fléau numéro un du pommier : la tavelure. Quel est donc le secret de la résistance de Malus sieversii ?

    Avec le film de Catherine Peix, on découvre que la pomme des origines possède un ensemble de gènes de résistance qui s’est perdu au cours du long processus de domestication des pommes, lors de leur voyage depuis l’Asie jusqu’à l’Europe. Cette enquête scientifique et historique relate le parcours d’un savant kazakh, Aymak Djangaliev, qui se consacra toute sa vie à l’étude et à la protection de Malus sieversii. Mais il souligne aussi les enjeux contemporains essentiels de la découverte de cette pomme. À l’instar de la pomme Ariane conçue par l’INRA à Angers, Malus sieversii n’offre t-elle pas la possibilité d’une nouvelle arboriculture qui, par hybridation naturelle avec des espèces sauvages résistantes, pourrait créer des pommes domestiquées « bio », cultivées sans pesticide ?
    ____

    « Une cinéaste aux origines de la pomme » © fldweb / Anne-Solveig Malmasson 11 mai 2010.

     Scientifique, réalisatrice, militante de la nature, Catherine Peix a traqué l’origine du fruit défendu : la pomme. C’est aux confins du Kazakhstan, dans la forêt du Tian Shan et autour d’Almaty (qui signifie pomme en kazakh) qu’elle a filmé cet « Éden » retrouvé.

    Sauvegarder, préserver la pomme “originelle”, plus précisément les forêts de pommiers historiques du Tian Shan à l’Est du Kazakhstan, tels sont les maîtres mots du travail de Catherine Peix, fascinée par les origines de quelque nature qu’elles soient. « J’aime savoir pourquoi une chose existe. J’ai voulu par ce reportage sensibiliser le public sur quelque chose auquel il ne pense jamais : pourquoi y a-t-il des plantes cultivées ? A cela je répondrais, il y a des plantes cultivées parce qu’il y a eu des plantes sauvages ! Aujourd’hui, on ne se pose plus la question des plantes sauvages… Or, si le cultivé dégénère, où trouvera-t-on les ressources permettant de continuer à cultiver ? Prendre conscience de ce patrimoine arboricole, c’est en quelque sorte m’intéresser au problème entier de la diversité agricole et alimentaire. » Mais la biodiversité comme elle l’entend n’a rien à voir avec le discours actuel. « La sortie de mon film “Aux origines de la pomme” n’est pas liée à l’année de la biodiversité ! J’ai commencé à le tourner en 2005 ! On devrait plutôt décréter un siècle de la biodiversité et non pas juste une année. Cela n’a pas de sens. Le futur de l’arboriculture, sera dans l’analyse des origines des plantes… Si on regarde bien comment c’était à l’origine, on comprend mieux le futur. Le futur est toujours dans les origines. »

    Pour comprendre le travail de Catherine Peix, il faut la voir comme une militante de la nature. « Je suis une vraie résistante », se qualifie-t-elle en martelant qu’elle n’a rien de commun avec l’homme du moment Yann Arthus Bertrand. « J’ai dormi à même le sol, traversé ces forêts à cheval, rechargé mes batteries de caméra par des groupes électrogènes parce qu’il n’y avait pas d’électricité, c’est le seul moyen pour découvrir ce patrimoine extraordinaire. » C’est dans ce sens que le film est plutôt singulier parce qu’il balaie à la fois de l’histoire, de la génétique, du “road movie”, de l’histoire des hommes et puis de la génétique contemporaine puisque s’intéresser aux gènes de la résistance c’est avoir accès à des notions de marqueur moléculaire, des histoires de datation aussi.

    Des forêts contenant plus de cinq millions de variétés de pommes différentes

    Son documentaire retrace aussi bien le contexte géographique, les enjeux politiques et scientifiques en se fondant sur la vie de ceux qui se sont battus pour préserver l’histoire même des origines de la pomme du Tian Shan. Se retrouve ainsi remémoré le négationnisme scientifique stalinien, qui a envoyé au goulag nombre de scientifiques et particulièrement de généticiens tels que Nicolaï Vavilov, le premier à être convaincu d’avoir trouvé dans les pommiers du Kazakhstan l’origine même de la pomme. « Après avoir eu vent de l’existence de ces forêts vieilles de plusieurs milliers d’années, il m’a fallu retrouver Aymak Djangaliev. Ce chercheur kazakh, disciple de Vavilov, a voué sa vie aux origines de la pomme, à Malus Sieversii, cette forêt de plus de cinq millions de variétés de pommes différentes. C’est un homme brillant totalement incorruptible qui s’est mis en marge parce qu’il a voulu sauvegarder quelque chose qui était interdit. » Pour ce faire, elle s’est rapprochée de François Laurens, ingénieur de recherche à l’Inra d’Angers qui l’a d’ailleurs fortement conseillée pour le film. En remontant l’histoire, elle constate que deux chercheurs américains ont déjà eu vent des travaux d’Aymak Djangaliev et rapporté des scions aux États-Unis de ses forêts exceptionnelles nichées à plus de 2 000 m d’altitude. L’un généticien, l’autre agronome ont ainsi conforté le chercheur kazakh dans ses travaux en apportant la preuve que ces pommes des montagnes alentour d’Almaty présentaient pour certaines des résistances à plusieurs maladies dont le feu bactérien et la tavelure pour ne citer qu’elles. Et pourtant comme elle aime le rappeler : « Il n’y a jamais eu de feu bactérien au Kazakhstan. Et ces pommiers ont des gênes de résistance au feu bactérien. C’est incroyable. »

    Une forêt ancestrale unique au monde donnant de gros fruits comestibles

    Plus encore que les gênes de résistance, Catherine Peix s’émerveille de la diversité des essences présentes dans ces forêts. Certaines pommes ont des saveurs de rose, de fraise, de banane, d’autres ont la chair totalement rouge. « C’est l’unique endroit dans le monde où il existe des forêts comme celles-là donnant de gros fruits. Elles débordent un peu en Chine et un tout petit peu au Tadjikistan mais c’est dans la région du Tian Shan, dans ces montagnes, qu’on les trouve. Après, il existe des vergers sauvages ailleurs. A l’image de Malus Floribunda originaire du Japon, Malus Siberica de Sibérie, Malus Orientalis du Caucase, Malus Fusca de Turquie et Malus Silvestri d’Europe de l’Ouest. Mais leurs fruits sont gros comme des cerises. » Avec ce patrimoine, Catherine Peix se plaît à soulever : « Si on était malin, on proposerait aux arboriculteurs du monde entier d’acheter des “élites” des forêts du Tian Shan. Les résultats seraient immédiats, il ne serait plus nécessaire d’attendre près de trente ans pour obtenir une nouvelle variété. »

    À la recherche de mécènes pour sauvegarder ce patrimoine kazakh

    C’est donc pour sauvegarder et protéger ce trésor de biodiversité qu’elle recherche des mécènes, afin d’encadrer un possible “pillage” de patrimoine génétique. Déjà, Aymak Djangaliev a réussi à ce que certaines variétés de pommes sélectionnées par ses soins soient protégées par une patente d’Etat. Mais comment protéger l’ensemble ? Catherine Peix rappelle que certaines régions forestières kazakhes ont été transformées en réserves d’État, ou appartiennent à des instituts de recherche nationaux. Mais elle s’inquiète car il ne reste plus qu’un cinquième de la surface des forêts sauvages de pommiers existantes en 1929. « Aujourd’hui, mon équipe est toute petite. Je suis actuellement à la recherche de soutiens pour pouvoir en tout premier lieu éduquer les Kazakhs leur faire comprendre qu’ils sont à la tête d’un trésor qu’il faut préserver. Car plus ce patrimoine sera connu, plus on pourra le sauver. Reconnaître que ce patrimoine vient du Kazakhstan, plus cela donne la chance à ce pays de prendre soin de son patrimoine. » Elle se remémore d’ailleurs qu’à chaque voyage dans la région d’Almaty où elle a interrogé les Kazakhs à propos de ces pommiers historiques de plus de 30 m de haut, ils réagissaient tous en indiquant qu’ils en possédaient forcément quelques-uns dans leurs datchas, mais sans avoir conscience de cet héritage extraordinaire. « C’est une véritable éducation qu’il est nécessaire d’entreprendre auprès du pays tout entier et même dans les grands pays producteurs de pommes à travers le monde. C’est en ce sens que nous avons aussi pris des photos et que nous souhaitons éditer un livre à ce sujet car cette histoire est presque rocambolesque. Il est nécessaire de faire circuler cette information capitale. Avec tout ce matériel, il serait ainsi possible d’entamer un véritable travail éducatif. Mais pour cela nous avons besoin de soutiens qu’ils soient politiques ou financiers. » Elle se plaît même à rêver d’un mécénat colossal d’Apple. « Il prendrait alors le rôle de gardien de patrimoine sauvage et si Apple se met dans le coup, on fait un énorme chantier au Kazakhstan, on fait de la reforestation en utilisant des populations différentes. On fait de la formation auprès des Kazakhs… »

    Pour l’heure, son film a fait l’objet d’une projection en avant-première à l’Unesco le 3 mai dernier en présence de l’ambassadeur du Kazakhstan en France, Nourlan Danenov, et de l’ambassadeur du Kazakhstan auprès de l’Unesco, Olzhas Suleimenov, la projection devant se poursuivre par un débat autour de la biodiversité. Il sera ensuite diffusé le 10 mai sur la chaîne Arte avant d’être reprogrammé, dès le mois de septembre, sur plusieurs chaînes régionales de France 3. Parallèlement à ce travail sur les forêts de pommiers du Tian Shan, Catherine Peix a jeté son dévolu sur d’autres origines de plantes importantes pour l’alimentation humaine. « Ce film sur la pomme est plutôt singulier parce qu’il balaie nombre de sujets différents. Car, nous n’avons jamais traité le problème des origines de ce que l’on mange. Or, l’alimentation industrielle a conduit à de multiples exclusions. A l’inverse de la culture agricole qui réduit la biodiversité le fait de produire par exemple le même blé partout dans le monde nous rend vulnérables. »
    ____

    Le dossier de presse du documentaire est téléchargeable par ici.

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  • Jean-Marc Dupuis est rédacteur en chef de la lettre d’information gratuite Santé & Nutrition. Né en 1976, il développe très tôt une passion pour la santé naturelle, et découvre auprès des nombreux médecins et praticiens de santé dans sa famille le fossé qui sépare les dogmes de la médecine théorique, et la pratique médicale de terrain fondée sur des traditions vivantes. Alors qu’une carrière de médecin semble s’imposer à lui, il décide de prendre un chemin de traverse, qui le mènera en Angleterre, en Allemagne, puis aux Etats-Unis, où il explore la richesse des nouvelles médecines naturelles « de pointe ». Pendant douze ans, il se consacre à la rédaction de très nombreux articles avant de rejoindre, en 2011, le projet Santé Nature Innovation.

    ...

    Depuis des années, je reçois des messages de Greenpeace dénonçant les méfaits de l'huile de palme...

    Aujourd'hui, le Parlement français est en train de passer à l'action : il est question d'augmenter la taxe sur l'huile de palme de 300 %.

    Et là je dis : attention.

    Greenpeace a raison d'agir contre la déforestation et la mise en culture des tourbières en Indonésie, liées à la culture du palmier à huile. Ces pratiques provoquent de gigantesques émissions de gaz à effet de serre et la destruction de l'habitat d'espèces en voie de disparition comme l'orang-outang.

    Cependant, en faisant des recherches sur l'huile de palme, je suis tombé sur un certain nombre de faits extrêmement troublants, et dont Greenpeace n'a pas parlé (à ma connaissance).

    Ces faits pourraient remettre en cause l'idée qu'il soit souhaitable de réduire la demande et la production d'huile de palme. Au contraire, un boycott de l'huile de palme pourrait avoir de graves conséquences inattendues pour notre environnement et pour notre santé.

    Cela m'a tellement étonné que j'ai décidé d'écrire au Président de Greenpeace France pour lui demander certaines explications. Je ne sais s'il me répondra, mais en attendant, je vous livre les faits qui m'ont donné de tels doutes :

    L'efficace campagne de Greenpeace

    Depuis 2007, Greenpeace dénonce à juste titre le déboisement massif, l'extermination de certaines espèces, notamment l'orang-outang, et les énormes émissions de gaz à effet de serre provoquées par la mise en culture des tourbières d'Indonésie et de Malaisie.

    Ces ravages sont provoqués par le développement de la culture du palmier à huile, qui est un arbre de la famille du cocotier.

    Diverses campagnes ont eu lieu contre les sociétés qui achetaient cette huile, notamment Nestlé, qui a cédé à la pression en excluant le producteur indonésien « Sinar Mas Agro Resources and Technology » de sa chaîne de production. Mais les militants de Greenpeace voulaient également que l'on cesse d'utiliser l'huile de palme dans un maximum de produits, pour ainsi faire baisser la demande ce qui, selon eux, allait permettre de ralentir la déforestation.

    C'est ce qu'ils ont obtenu de plusieurs enseignes, notamment le groupe Casino qui a banni l'huile de palme de tous ses produits alimentaires, pour des raisons écologiques mais aussi sanitaires. En effet, l'idée court que l'huile de palme, qui contient 50 % d'acides gras saturés, provoquerait une hausse du cholestérol et des maladies cardiovasculaires.

    Mais voici des faits sur l'huile de palme que je n'avais pas vus dans les documents de Greenpeace, et qui m'ont beaucoup étonné :

    L'huile de palme demande moins de surfaces agricoles que les autres

    Le palmier à huile produit une moyenne de 3,72 tonnes d'huile par hectare, soit près de 10 fois plus que le soja (0,4 tonnes/ha), 7 fois plus que le tournesol (0,55 tonnes/ha) et plus de 5 fois plus que le colza (0,72 tonnes/ha). (1)

    C'est ainsi que, grâce aux palmiers à huile, la Malaisie et l'Indonésie parviennent à produire 36,3 % de l'offre mondiale totale d'huiles comestibles en utilisant seulement 5,5 % des surfaces plantées d'oléagineux (plantes produisant de l'huile). (2)

    La conséquence pour vous et moi est simple : si Greenpeace parvient à ses fins et que le monde commence à réduire sa consommation d'huile de palme, la demande va forcément se reporter sur d'autres huiles, comme l'huile de soja, de tournesol ou de colza.

    Au final, ce que l'on aura gagné en forêts en Indonésie et en Malaise sera perdu au triple, au quintuple, et peut-être même au décuple dans d'autres zones.

    Une étude publiée en 2009 a démontré que, d'ici 2050, il faudrait augmenter la surface agricole pour la production d'huile de 95 millions d'hectares si l'on s'oriente vers l'huile de soja, contre 12 à 19 millions si l'on s'oriente vers l'huile de palme. (3)

    Vue sous cet angle, la culture du palmier à huile paraît être un moindre mal. Mais ce n'est que le premier point :

    L'huile de palme demande moins de carburant, engrais, pesticides

    Le palmier à huile n'a pas besoin d'être planté, semé, moissonné chaque année, comme le tournesol, le colza et le soja. C'est un arbre qui produit pendant vingt-cinq ans, de façon régulière.

    Sa culture nécessite donc beaucoup moins de carburant, d'engrais et de pesticides (ce que les agronomes appellent les « intrants ») que les autres oléagineux.

    Au bout du compte, le palmier à huile nécessite trois fois moins d'intrants par unité d'huile produite que les autres oléagineux. (4)

    Réduire la production d'huile de palme risque donc de provoquer un report sur les autres types d'huile, qui entraînera une explosion de la consommation de carburant, d'engrais, et de pesticides dans l'agriculture.

    Est-ce vraiment ce que nous voulons ??

    Aggraver la déforestation

    La différence entre l'huile de palme et les autres huiles est qu'elle est solide à température ambiante, comme le beurre. Cela tient à sa richesse en acides gras saturés, qui est de 50 % (60 % pour le beurre). Son moelleux, sa saveur, sa maniabilité, sa texture font qu'elle ne peut pas être remplacée systématiquement par des huiles liquides (dans le chocolat, les biscuits, la confiserie, les pâtisseries notamment). Face à un boycott de l'huile de palme, les fabricants de produits alimentaires qui utilisent aujourd'hui l'huile de palme n'auront que deux possibilités :

    - remplacer l'huile de palme par du beurre, ce qui augmentera la demande de beurre et donc les besoins d'élevage bovin. Or, l'élevage est encore bien plus nocif pour l'environnement que la culture de palmier à huile. L'élevage est déjà, de loin, la principale cause de déforestation dans les pays tropicaux. Pas moins de 3 460 millions d’hectares sont utilisés régulièrement comme pâturages, soit le double des surfaces agricoles cultivées.

    - Ou alors : solidifier artificiellement les huiles liquides, par le processus dit d'hydrogénation, qui entraîne la formation d'acides gras trans artificiels, facteurs de maladies cardiaques et de cancers, ce qui est de toutes façons interdit (à juste titre) dans l'Union Européenne.

    Ne pas oublier les êtres humains

    Enfin, boycotter l'huile de palme aura pour conséquence d'aggraver la pauvreté d'un grand nombre d'ouvriers agricoles dans les plantations ainsi que de petits agriculteurs en Malaisie et en Indonésie. Or, savez-vous ce que font les personnes qui se retrouvent sans ressources dans les pays où existent des forêts tropicales ? Elles vont dans les forêts pour chasser la « viande » qu'elles peuvent trouver (des singes par exemple...),  pour couper du bois pour le vendre et le faire brûler, ou défrichent pour installer des cultures vivrières sur brûlis...

    Contrairement à ce que nous connaissons en France par exemple, où les forêts gagnent du terrain depuis 1950, ou en Suisse, où les riches habitants consacrent finances et temps à protéger l'environnement, l'environnement des pays pauvres se dégrade à vitesse grand V quand s'aggravent les conditions économiques. Boycotter l'huile de palme provoquera des problèmes économiques en Indonésie et en Malaisie qui risquent de ne faire qu'accélérer la déforestation.

    L'huile de palme bonne dans la cuisine

    Comme vous l'avez compris, cher lecteur, je suis inquiet comme Greenpeace des conséquences catastrophiques de la déforestation, mais j'ai des doutes sur le fait que boycotter l'huile de palme améliorera le problème. Une piste plus prometteuse serait d’encourager les pays producteurs à respecter les principes de l’agriculture durable et responsable.

    Le boycott se justifie d'autant moins que, contrairement à ce qui est souvent dit, l'huile de palme (tant qu'elle n'est pas hydrogénée) n'est pas particulièrement mauvaise pour la santé. Comme pour tout, elle est à consommer avec modération, mais elle a toute sa place dans un régime où vous alternez huiles d'olive, de colza, de noix, d'arachide et de lin.

    Souvenez-vous bien que l'huile de palme est moins riche en acides gras saturés que le beurre : si vous craignez les acides gras saturés, vous gagnerez donc à l'utiliser à la place du beurre dans vos plats chauds et pâtisseries, surtout qu'elle contient beaucoup d'antioxydants (vitamine E) et des bêta-carotènes. Et elle coûte bien sûr moins cher que le beurre.

    Enfin, et c'est sans doute le plus important, l'huile de palmiste, qui est une sorte d'huile de palme, faite avec l'amande du fruit, est une des meilleures huiles pour les fritures, si vous en faites (ce que je ne recommande pas). Comme l'huile de coco, dont elle est d'ailleurs très proche, elle ne s'oxyde pas, et ne produit pas de toxiques lorsque vous la faites chauffer. Faites toutefois attention de ne jamais la chauffer au point de la faire fumer, car la fumée est signe de formation d'éléments cancérigènes.

    Ma lettre au Président de Greenpeace

    J'ai donc décidé de demander des clarifications au Président de Greenpeace sur les points essentiels cités ci-dessus, à savoir :

    1) Confirme-t-il le fait que le palmier à huile produit beaucoup plus d'huile, à surface de culture équivalente, que les autres oléagineux et, si oui, ne craint-il pas que sa campagne contre l'huile de palme provoque un report sur les autres huiles, avec augmentation des surfaces cultivées, et donc potentiellement accélération du défrichage et de la déforestation ?

    2) Confirme-t-il le fait que la culture du palmier à huile nécessite trois fois moins d'intrants (carburant, engrais, pesticides) que les autres oléagineux, et, si oui, ne craint-il pas que sa campagne provoque une hausse de la pollution ?

    3) Confirme-t-il que l'huile de palme, suite à sa campagne, est dans bien des cas en train d'être remplacée par le beurre, qui est un produit animal, avec un impact sur l'environnement bien pire ?

    4) Confirme-t-il que nuire aux producteurs d'huile de palme pourrait aggraver la pauvreté en Malaisie et en Indonésie, et donc les inciter à aller chercher les moyens de leur survie dans les forêts pluviales (bois de chauffage, cultures vivrières sur brûlis, braconnage, etc. ) ?

    5) Confirme-t-il que, comme toutes les huiles, l'huile de palme est mauvaise pour la santé lorsqu'elle est hydrogénée, mais qu'elle n'est pas pire qu'une autre dans le cadre d'une consommation normale, et même meilleure en ce qui concerne les fritures ? Et que donc la dénoncer comme malsaine en soi n'est pas tout-à-fait juste ?

    Je ne sais pas si le Président de Greenpeace va me répondre. Mais s'il le fait et s'il répond oui à une ou plusieurs de ces questions, je me demande pourquoi il n'en a pas mieux informé le public, dans le cadre de ses campagnes contre l'huile de palme.

    J'espère évidemment qu'il va me détromper sur tous ces points. Car je ne doute pas qu'il connaisse le dossier bien mieux que moi. Dans tous les cas, je vous tiendrai au courant de sa réaction.



    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis.

     

    Autres articles sur le sujet :

    Info générale : L'huile de palme « durable » est une arnaque écologique.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20121110trib000730095/huile-de-palme-le-fabricant-de-nutella-ne-compte-pas-changer-sa-recette.html

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120913trib000719258/huile-de-palme-pas-si-mauvaise-que-ca.html

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121113trib000730672/huile-de-palme-de-kuala-lumpur-a-abidjan-les-producteurs-voient-rouge.html

    http://vivresanshuiledepalme.blogspot.fr/

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  • Merci de noter notre journée de distribution LE DIMANCHE 9 DECEMBRE 2012, au Globe, 36, rue Saint-Jacques 81200 MAZAMET.

    A partir de 10h, récupération des produits commandés par les adhérents, échanges de bons procédés et café et thé partagé (prenez des laines, il va nous falloir de la chaleur humaine !)

    A partir de 12h, repas partagé (chacun amène un petit truc à boire et manger, on peut aussi amener des amis intéressés par Les Cambusiers, pour faire connaissance !) dans la cuisine collective du Globe (plafonds très hauts, pensez vraiment à prendre de quoi vous couvrir !)

    L'après midi, nous pouvons discuter de l'association, de la création d'un lieu de distribution annexe (avec des personnes relais tournantes) sur Castres en vue de faciliter de nouveaux adhérents sur Castres, qui hésitent encore à nous rejoindre...

    Le Globe, la structure dont nous faisons partis, peut avoir besoin de quelques coups de main aussi, on en parlera !

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  • Bonjour à toutes et à tous,   Nous revenons la semaine prochaine : le vendredi 7 décembre. Livraison au Champ de la Ville à 13 h 00. Ci-joint (en cliquant ici... et ici !) la liste des produits disponibles, plus une liste de paquets à offrir.  

    Toujours des poulets : découpe offerte sur les gros et très gros, pour tajines, sauces, grillades ou pour congeler en morceaux.  

    Nous reconduisons la promotion sur le colis de 3 kg de viande de porc.   

    Nous pouvons vous proposer du foie gras mi-cuit, mais aussi du boudin blanc. Goûtez-y pour mieux y revenir à Noël !  

    L'ail rose de Lautrec n'a pas reçu de traitement anti-germination. De même pour les oignons et les échalotes.  

    Enfin, les fromages de chèvre sont de retour : crottins et briquettes.  

    Merci de nous joindre par courriel ou téléphone dès réception de ce message, ou d'ici ce samedi 1er décembre au soir. 

    A très bientôt.
     
    Anne-Sophie et François Deltour

      P.S. : n'hésitez pas à nous questionner si besoin sur nos produits : conditionnement, quantité à prévoir par personne, utilisation ...    

    Anne-Sophie et François Deltour
    SARL Une Histoire de Goûts
    En Roques
    81700 PUYLAURENS
    Tél : 05.63.75.09.89 / 06.74.49.19.24
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