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Par gardaremlaterra le 14 Novembre 2013 à 08:00COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Premiers travaux du barrage de Sivens :Le Collectif appelle à manifester une opposition au déboisement
Hier et aujourd’hui, la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) et le Conseil Général du Tarn (CG), porteurs du projet de barrage de Sivens, ont missionné un bureau d’études pour capturer des espèces protégées préparant ainsi le déboisement de la zone humide du Testet. Hier, trois naturalistes sont arrivés équipés pour, apparemment, effectuer une pêche électrique de la lamproie de Planer.
Cette première opération de sauvetage de la faune marque donc la préparation du déboisement de la zone humide du Testet en novembre puisque l’arrêté préfectoral du 16/10/13 prévoit que « Les travaux de déboisement, débroussaillage et terrassement ne pourront avoir lieu qu'après sauvetage de la faune et pose éventuelle de clôtures, avec accompagnement d'un expert écologue, pour empêcher le retour des animaux ». Or, la Préfète du Tarn a autorisé les déboisements du « 1er septembre au 30 novembre et du 1er au 28 février ». Afin d’éviter un retour des animaux sur la zone de chantier, le sauvetage doit précéder de près le déboisement. Les sauvetages prévus hier préparent donc un déboisement fin novembre.
Le Collectif dénonce fortement cette tentative de déboisement fin novembre car elle implique la mort de la majorité de la faune présente sur la zone humide et que les porteurs du projet sont censés tenter de sauver. Pour convaincre le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) d’accorder un avis favorable à leur demande de dérogation, en août dernier, le CG et la CACG lui avaient promis que :
« Les déboisements nécessaires, dans les emprises précédemment définies (cf. Figure 34), seront réalisés au cours de la période de septembre à mi-novembre, ceci afin d’éviter les périodes de reproduction de l’avifaune (printemps et début d’été) ou d’hivernage des amphibiens et reptiles (2è partie de l’automne, et hiver) ».
Sur le terrain, l’hivernage des amphibiens et des reptiles est effectif, surtout avec le refroidissement de ce début novembre, et la capture des animaux dans ces conditions est vouée à l’échec. En cohérence avec les engagements qu’ils ont pris devant le CNPN, le CG et la CACG ne devraient pas tenter de procéder au déboisement à compter de mi-novembre soit demain 15 novembre. Ceci même si, paradoxalement, la Préfète du Tarn les y autorise jusqu’au 30 novembre alors qu’elle a pourtant déclaré à la presse (voir article de La Dépêche du 10/10/13) : « Nous tenons compte des préconisations du CNPN».
Face à ce nouveau manque de respect pour la faune et la flore ainsi que pour l’avis des scientifiques et experts, comment s’étonner que des citoyens se soient mobilisés hier et aujourd’hui sur le terrain pour empêcher, de manière non-violente, la préparation des déboisements fin novembre ? Plusieurs voix, y compris d’élus, se sont élevées ces derniers mois pour rappeler que la politique du « passage en force » ne peut que déboucher sur le discrédit politique et donc, par réaction, sur la nécessaire mobilisation citoyenne pour défendre l’intérêt général contre des intérêts particuliers.
Le 31 octobre, le Collectif a écrit à Thierry Carcenac, Président du CG, un courrier argumenté pour demander que l’institution départementale se prononce en faveur d’un moratoire du projet de barrage de Sivens en attendant que de nouvelles études soient réalisées par des experts réellement indépendants.
A ce jour, le Collectif n’a toujours pas reçu de réponse du CG à ce courrier ni d’ailleurs à celui du 18/09/13 concernant la mise en cause de l’étude réalisée par la CACG en mars 2009, financée par le CG. Pourtant, dans un rapport de 30 pages, le Collectif démontrait point par point que cette étude, sur laquelle repose le projet de barrage de Sivens, est trompeuse et qu’elle entraîne un surdimensionnement du barrage d’au minimum trois fois les besoins de salubrité et agricoles actuels. Il est inacceptable que le Conseil Général, ni d’ailleurs les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Ecologie, destinataires d’un courrier similaire, ne répondent à cette argumentation alors que les impacts du barrage de Sivens sur l’environnement et sur les finances publiques sont si élevés.
Poursuivant son action dans la stricte légalité, face à ce mépris venant de ces représentants politiques, le Collectif ne peut que lancer un appel à la mobilisation sur le terrain pour que les scientifiques soient enfin écoutés, que les études soient indépendantes, que les solutions apportées ensuite aient des impacts négatifs le plus réduit possible sur l’environnement, sur l’agriculture durable de la vallée du Tescou et sur les finances publiques. Face à l’urgence de protéger la zone humide du Testet et les espèces qui s’y abritent, le Collectif appelle ses membres et ses soutiens à manifester leur opposition au déboisement planifié d’ici fin novembre.
Contacts presse : Ben Lefetey (0699266066) Marie-Agnès Boyer Gibaud (0683469708) & Françoise Blandel (0602319690)votre commentaire
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Par gardaremlaterra le 7 Septembre 2013 à 20:17
Bonjour à vous !
...et bien voilà septembre est là et c'est la rentrée pour tout le monde...
j'espère que vous avez passé un bon été et que petits et grands sont ont pleine forme
pour ma part je viens vous donner les dates de livraisons de viande jusqu'en novembre
- viande de brebis
le colis contient:
1.5 kg de merguez (soit 8 merguez x 3 pqts)
1.5 kg de chipolatas (soit 8 chipolatas x 3 pqts)
1.5 kg de steack hachés (soit 4 steaks soit 3 pqts)
1.5 kg de viande pour tagine ou couscous
1 kg de cotelettes
le prix du colis soit environ 8 à 9 kg est de 12 €/kg
le prix au détail est de 14.50 kg et les poches sont d'environ 500 gr
livraisons:
jeudi 12 septembre la semaine prochaine...
jeudi 17 octobre place du mail au marche bio de Castres de 16 h à 19 h30
- viande d'agneau
le colis contient:
1 gigot entier ou en tranches
1 épaule entière ou en tranches
1.5 kg de viande pour tagine ou couscous
3 paquets de 3 cotellettes
(1 poche de foie 1/2 coeur et 1 rognon) facultatif
le prix du colis soit environ 8 à 9 kg est de 14.50 €/kg
le colis avec uniquement gigot epaule et cotes (foie facultatif) est de 21 €/kg
livraisons jeudi 17 octobre et jeudi 14 novembre place du mail au marche bio de Castres de 16 h à 19 h30
- viande de veau
le colis contient: environ 4 poches de cotes
4 poches de tendrons
4 poches d'escalopes
2 rotis
2 poches de blanquette
2 poches de jarret
le prix du colis soit environ 8 à 9 kg est de 14.50 €/kg
livraisons jeudi 14 novembre place du mail au marche bio de Castres de 16 h à 19 h30
voilà, au plaisir de vous regaler
Blandine (coutarel.bouisset@orange.fr / 05.63.75.12.78 ou au 09.61.24.78.14.)votre commentaire
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Par gardaremlaterra le 30 Juin 2013 à 22:00
Journée Portes Ouvertes à l'asinerie des Ânes d'Autan de 10 à 18h, dimanche 7 juillet 2013 !
Découverte de l'asinerie, le troupeau, la traite des ânesses
Petite exposition pédagogique
Pique Nique tiré du panier
Chasse aux trésors
Tout au long de la journée : LA GUINGUETTE NOMADE
Quand le piano à bretelles de Yannick HARNOIS et l'orgue de Sylviane BLANQUART se partagent la prairie ...
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Par gardaremlaterra le 7 Mai 2013 à 07:00
Dans le cadre de la Guinguette du Printemps à Lagarrigue
STAGE CORPS & VOIX
Samedi 11 Mai 2013
13H30-18H30
MJC des Salvages
Liane Paoli-Williamson (D.E Chant)
Chanteuse canadienne, auteure-interprète et pédagogue auprès d’un public très varié, son groupe musical Liane & Co’ est un voyage aux sons multiples. (soleil.dans.la.voix.over-blog.fr)
Laetitia Lichau (D.E Danse)
Pratique et enseigne le Tai Ji Quan, le Qi Gong, le massage bien-être Shiatsu et la danse Contact Improvisation.
se détendre et se centrer pour laisser rayonner sa voix
Au programme
Étirements doux en mouvement, respiration et relaxation, jeux rythmiques et vocaux, chants guidés.
Stage suivi d’une invitation demi-tarif au concert sous chapiteau à Lagarrigue (repas Tapas sur place) www.mesclavie.com
Tarifs: 30 euros + adhésion associative de 8 euros.
Inscriptions 05 63 37 59 63 / 06 73 39 98 19
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Par gardaremlaterra le 7 Février 2013 à 11:00
Prochaine distribution ET Assemblée Générale ! : samedi 23 février 2013 à Mazamet, au Globe (36 Rue Saint-Jacques, 81200 Mazamet) voir la convocation ci dessous !
Prochaine distribution ET Assemblée Générale ! : samedi 23 février 2013 à Mazamet, au Globe (36 Rue Saint-Jacques, 81200 Mazamet)
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Par gardaremlaterra le 4 Février 2013 à 09:35
Dossier de synthèse : de nombreux soutiens pour dénoncer un projet incohérent, et demander d'autres améliorations
(télécharger le comuniqué complet en cliquant ici !)
Le projet autoroutier Castres – Toulouse fait l’objet d’une réévaluation par la commission de révision du SNIT
(Schéma National des Infrastructures de Transport), mise en place à l’automne dernier par le Ministre délégué chargé
des transports, Monsieur Cuvillier, précisant que les travaux de la commission Mobilité 21 devront "tenir compte de la
priorité que le Gouvernement entend donner aux transports du quotidien et à la rénovation des réseaux existants, …
permettant d'améliorer à court terme le service rendu aux usagers".Par le biais d'un questionnaire de la commission, un dossier à charge [1] sur l’autoroute Castres – Toulouse, complet et argumenté, a été transmis à la commission le 25 janvier, et aux présidents des 3 collectivités territoriales concernées (Conseils généraux du Tarn et de la Haute-Garonne, Conseil régional).
L'autoroute ne fait pas l’unanimité, et le dossier à charge [1] est porté par de nombreux élus et
formations associatives et politiques, tous préoccupés par l'intérêt collectif et celui du sud Tarn.Le porte-parole du collectif RN126 (Frédéric Manon) résume leur position commune : « Ce questionnaire [1] est un
outil particulièrement efficace pour pointer les véritables incohérences et anomalies de ce projet, que ce soit sur les
hypothèses de travail obsolètes utilisées par la DREAL, le coût du projet et de la subvention d’équilibre sous-évalués, les prévisions de trafic surréalistes, l’inadéquation au besoin des déplacements quotidiens, les risques financiers et socio-économiques pour le sud Tarn, l'impact agricole et écologique. ».Et de poursuivre avec l’exemple de l’A65 Langon - Pau : « Castres – Toulouse est un futur Langon - Pau [2], un
trafic ridicule, un péage exorbitant, un déficit abyssal de la concession que les collectivités territoriales, donc nos
impôts, devront à terme renflouer. Un gouffre financier bien au-delà de la subvention demandée. ».Des alternatives existent, alternatives routières en complément de l'augmentation des cadences ferroviaires
vers le centre de Toulouse, et de la création d'un service d'autocars efficace et diversifié vers les zones
périphériques de l'est au sud toulousain. Un aménagement de la route existante, parmi d'autres, est proposé dans ce
dossier.L'amélioration des transports en commun et du réseau routier existant s'impose, plus adaptée,
plus raisonnable, plus rapide, au service de l'intérêt collectif et du développement du sud Tarn.
[1] : Accès aux réponses du questionnaire Mobilité 21 : cliquer ici
[2] : L’A65 Langon - Pau, ouverte en 2010, déficit de 35 M€ en 2011 (et a priori aussi en 2012) en raison
d’un trafic très faible. Soit en un an, le tiers de ce que coûte l'amélioration pré-étudiée de l'existant.(télécharger le comuniqué complet en cliquant ici !)
COLLECTIF RN126 - 06-88-52-83-57 - collectif.RN126@yahoo.fr -
http://www.RN126.free.fr
En PEYRUC – 81470 LACROISILLEvotre commentaire
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Par gardaremlaterra le 27 Janvier 2013 à 08:00
Souvent, on les appelle : Les médecins de la terre.
Lydia et Claude Bourguignon auscultent les sols. Ils tentent de leur rendre la santé quand les méthodes agressives de l’agriculture intensive ont fortement abimé les terres cultivables au point, parfois, d’en faire disparaître toute trace de vie. Engrais chimiques et pesticides ne sont pas les amis de ce couple de scientifiques.
Lydia et Claude Bourguignon invitent les paysans à mieux connaître leurs champs ou leurs vignes, à les travailler autrement sans pour autant sacrifier les rendements. A ne pas nuire à l’environnement.
De cette révolution verte -qu’ils défendent- dépend selon eux la qualité de l’offre faite aux consommateurs ainsi que la survie des agriculteurs et des terres qu’ils cultivent.
De cette conviction est né il y a 24 ans à Marey-sur-Tille en Côte-d’Or le « LAMS », le Laboratoire d’Analyses Microbiologiques des Sols. Cette structure privée fonctionne avec cinq personnes dont les deux fondateurs et leur fils, docteur en sciences en microbiologie comme son père, expert en œnologie comme sa mère.
En écoute ici : http://www.franceinter.fr/emission-interception-au-chevet-de-la-terre
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