• Bonjour les Cambusiers... et personnes intéressées par l'association !

    Nous allons tenir une "réunion publique" toutefois en deux temps (interne et externe) le VENDREDI 10 DECEMBRE 2010 au café associatif Le Pot Ethique à Mazamet... (cliquez sur le lien souligné pour visualiser sur la carte) et ce, à la veille de notre matinée de distribution le 11 décembre au même endroit... si nous somme dans les délais ! (ceux qui viennent de loin (Vabres, Labastide...) peuvent éventuellement s'arranger pour hébergement auprès de quelques membres sur Mazamet pour ne pas avoir à revenir le lendemain...)
    -----------------------------------------

    Voici le programme de la réunion :

    Vendredi 10 décembre - 18h00 à 20h (Pot Ethique - Mazamet) - Interne aux Cambusiers
    Réunion interne aux Cambusiers (membres de l'association) pour mise au point et bilan de quelques uns des problèmes qui se sont posés lors de la seconde commande. Nous parlerons aussi des fonctionnement par internet, de la limite d'adhérents et des visites chez les producteurs !


    Vendredi 10 décembre - 20h15
    à 22h30 (Pot Ethique - Mazamet) - Ouverte au public

    L'association Les Cambusiers 81, groupement d'achat auprès de petits producteurs bio ou artisanaux, locaux, et de fournisseurs bio...(voir détails sur le blog : http://cambusiers81.revolublog.com/), propose un dialogue avec quelques membres de l'association et quelques petits producteurs (que nous invitons à venir dialoguer !), autour de la bio, des circuits courts, de l'économie solidaire, de l'écologie en général... Surprise : un petit film sera peut être diffusé vers 20h30 ! Et si tout va bien, nous gouterons quelques produits de notre "catalogue"...

    Venez nombreux... et pensez au co voiturage !

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  • Newsletter de FIPSOUK : la boutique du philistin
     

    QUESTIONNAIRE QUALITE


    Nous vous remercions de bien vouloir nous accorder 5 petites minutes afin de répondre à notre questionnaire qualité (11 questions simples et rapides) afin de nous aider à mieux répondre à vos attentes et aussi à faire progresser l’amélioration de notre démarche qualité, à laquelle tous nos partenaires producteurs palestiniens et nous même apportons le plus grand soin.


    MERCI PAR AVANCE POUR VOTRE PARTICIPATION

    Le questionnaire est accessible à l’adresse suivante :


    http://www.fipsouk.fr/suiviqualite/index.php?sid=22443

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  • Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP)

    PDF - 298.6 ko

    Une AMAP est un partenariat entre un agriculteur et un groupe de consommateurs engagés. Ces « Amapiens » payent d’avance une partie de la récolte annuelle, et l’agriculteur, leur fournit chaque semaine un panier de légumes « de saison » dont le montant est fixé chaque année en assemblée générale.

    Pour le paysan, cette garantie d’écoulement de sa marchandise et l’avance de trésorerie sont des soutiens décisifs. Pour les consommateurs, c’est l’assurance de disposer de produits frais de grande qualité, cultivés sainement. La charte des Amap engage l’agriculteur à cultiver « sain et dans le respect de l’environnement ». Un lien de confiance se tisse entre le producteur et les « consom’acteurs ». Exemple d’économie solidaire locale, une AMAP libère l’agriculteur des contraintes inhérentes à l’économie de marché et lui permet de se consacrer pleinement à une production respectueuse de l’environnement. Participer à une AMAP, c’est aussi ré apprendre à se nourrir avec les saisons, au rythme de la nature. Une fois par semaine, le producteur et les Amapiens se retrouvent en un lieu convenu et chacun prend sa part de légumes frais en fonction de la récolte du jour. 1200 AMAP existent déjà en France, bien plus dans le reste du monde.Mais les valeurs fondamentales sont les mêmes sur toute la planète :


    PROXIMITÉ : relocalisation de l’économie par un soutien à l’agriculture paysanne, relation directe entre les producteurs et les consommateurs,circuits courts


    EQUITÉ, SOLIDARITÉ, TRANSPARENCE ET CONFIANCE : partenariat équitable entre producteurs et amapiens basé sur la confiance, la transparence et la solidarité financière


    QUALITÉ, RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET DES NORMES SOCIALES : une agriculture paysanne, socialement équitable (respect des normes sociales par rapport à tous les employés de l’exploitation) et écologiquement saine (pas de pesticides ni engrais chimiques de synthèse)


    AUTONOMIE DES PRODUCTEURS ET RESPONSABILISATION DES CONSOMMATEURS : une agriculture économiquement viable et visant le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations ; des consom’acteurs, acteurs de leur propre consommation et pouvant choisir des modes alternatifs de distribution


    CONVIVIALITÉ : lien direct entre producteurs et consommateurs

    ..............

    Les producteurs

    Yannick et Dominique RÉGIS Ferme Rauly 81290 VIVIERS LES MONTAGNES 05 63 71 11 65 – 06 63 08 79 14 Maraicher bio

    Emmanuel et Stéphanie GESLOT Puech Auriol 81100 CASTRES 05 63 72 02 47 Maraicher Bio, avec traction animale


    Combien cela coûte-t’il ?

    Pour la présente saison, le coût du panier est de 10 €.Il n’a pas varié depuis 2004

    Plus d’Info sur

    SITE DE L’AMAP D’AUTAN-JACQUES-DEZEUZE http://amap.autan.free.fr/

    SITE DU RESEAU DES AMAP DU TARN http://amaptarn.free.fr/ Contact : reseauamaptarn@gmail.com SITE DU MOUVEMENT INTER REGIONAL DES AMAP http://www.miramap.org/index.php

    Pour participer à l’Amap d’Autan-Jacques-Dezeuze

    Adresse de l’association : 27 rue Gustave Courbet 81100 Castres

    Présidente : Marina Dezeuze Tél 05 63 62 00 93 marina.dezeuze@hotmail.fr

    Secrétaire : Maite Le Pesant Tél : 05 63 74 61 13 mtgary@wanadoo.fr

    Trésorier : Didier Loufrani, 27 rue Gustave Courbet 81100 Castres 05 63 70 71 42 didier81@gmail.com


    Autres membres du bureau :

    Philippe AIZPURUA Moulin de Roques 81100 CASTRES Tel : 09 64 11 57 56 aizpurua@wanadoo.fr

    Christophe MOISY 7 rue du Bosquet 81100 CASTRES Tél : 06 28 03 41 30 moisy.christophe@yahoo.fr


    Où et quand est-ce que je me procure mon panier ?

    Le lundi soir, à partir de 18H, sur un lieu défini dans sa convention de fonctionnement. Pour la présente saison, il y aura successivement les lieux de distribution suivants :
    - Du Lundi 6 Septembre 2010 au lundi 27 Septembre inclus, Chez les Amapiens Henny et Pippo Moulin de Roques 81100 Castres derrière Decathlon.

    - A Partir du 4 Octobre 2010 et jusqu’au 7 Février 2011 inclus Chez Corinne et Pasquale Angione 82 rue Marcel Briguiboul à Castres.


    Comment se deroule la distribution ?

    Les légumes sont livrés dans des caissettes. La composition du panier est inscrite sur un tableau. Chacun se sert et compose son panier avec l’aide du producteur et d’un membre bénévole. Il est très conseillé naturellement de faire un tour à plusieurs familles pour éviter les déplacements énergivores et ménager notre planète. On peut aussi prendre son vélo et profiter de l’ambiance conviviale et détendue, des recettes qu’on se communique et même quelquefois des petits gâteaux maison que l’un ou l’autre des Amapiens vient faire partager !

    De quoi se compose le panier ?

    Au début de la saison, le producteur propose son calendrier de production. Nous pouvons ensemble, participer à la programmation des cultures pour la saison suivante. Le contenu du panier varie tout au long de la saison, suivant les récoltes.

    Quels risques pour l’amapien ?

    Votre engagement est un acte de solidarité puisque vous partagez les risques dus aux aléas du temps. Mais les productions sont suffisamment diversifiées pour compenser les pertes éventuelles. Seul… puis je prendre un demi panier ? Vous en parlez pour trouver un autre adhérent susceptible de partager .un panier avec vous. Et jusqu’à présent, ça marche !

    Si je ne peux pas venir ?

    Ce panier est à vous ; si vous n’êtes pas là, un ami ou un voisin peut venir le chercher à votre place. Vous pouvez aussi prévenir l’Amapien qui accueille et qui pourra le garder jusqu’au lendemain ou plus.


    Volet à renvoyer Pour adhérer à l’AMAP d’Autan-Jacques Dezeuze (association Loi 1901)

    Je déclare avoir pris connaissance de la Charte des AMAP, des Statuts et du Règlement Intérieur de l’AMAP d’Autan-Jacques Dezeuze et de cette Plaquette d’Autan.

    Je confirme mon adhésion à l’association « AMAP d’Autan-Jacques Dezeuze », ainsi que mon engagement contractuel pour la saison avec Yannick Régis et Emmanuel Geslot.

    Nom de l’adhérent :

    Prénom :

    Adresse :

    Courriel :

    Tel :

    Signature :

    SAISON Automne Hiver 2010/2011 du 6 Septembre 2010 au 7 Février 2011 (23 semaines )

    Pour un panier par semaine 230 Euros en chèques (1, 2 ou maximum 5 chèques 50/50/50/40/40 €)

    Les chèques doivent être libellés à l’ordre du G.I.E. « Les jardins de MAYA », datés au jour de l’engagement, envoyés au trésorier, Didier Loufrani, 27 rue Gustave Courbet 81100 Castres Tél:05 63 70 71 42

    Les chèques doivent être libellés à l’ordre du G.I.E. « Les jardins de MAYA », datés au jour de l’engagement, envoyés au trésorier, Didier Loufrani, 27 rue Gustave Courbet 81100 Castres Tél:05 63 70 71 42


    Pour les nouveaux adhérents, la cotisation pour l’année civile 2010 est fixée à 7 €. Le chèque de 7 € est à libeller au nom de l’AMAP d’Autan-Jacques-Dezeuze. La cotisation 2011 sera fixée en assemblée générale et sera exigible à partir du 1er Janvier 2011

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  • Note de Wil : Réunion ayant lieu peu après le début de la seconde commande, un peu chaotique avec des problèmes sur le bon de commande et dans les repartitions des roles dans les commissions avec des absences de certains membres (absences excusées mais il convient de remarquer que les commissions manquent, à ce jour, de fluidité...). Ceci est donc une réunion propre à la dites commission mais a son importance pour être archivé sur le blog disponible à tous !

    .............

    LES CAMBUSIERS 81 (association loi 1901)

    COMMISSION Producteurs-Fournisseurs.

    Compte-rendu de la réunion du vendredi 5 novembre 2010.

    (Chez Patrice K à Aussillon Village)

     

    Présence :

    Jean S, Niko M, Sandy A, Patrice K.

     

    La Commission Producteurs-Fournisseurs :

    Elle est actuellement composée de : Jean S, Niko M, Anna A, Sandy A, Patrice K

    Secrétaire : Sandy A.

    Référent : Patrice K.

     

    I- Le pourquoi de cette réunion :

    • Préparer la répartition des tâches à accomplir pour la commande en cours.

    • Réfléchir à l’optimisation de l’organisation de la commission.

    • Réfléchir à améliorer le bon de commande (nouveaux produits, nouveaux producteurs, nouveaux fournisseurs).

    • Réfléchir à organiser des visites de producteurs.

    • Rédaction d’un catalogue de producteurs.

    • Réfléchir à l’amélioration du fonctionnement des Cambusiers 81.

     

     

    II- Répartition des tâches à accomplir pour la commande en cours :

    En préambule : il s’agissait de répartir les vérifications de disponibilités des produits commandés chez chaque producteurs et fournisseurs et ensuite de se répartir la récupération des colis chez les producteurs et fournisseurs.

    Nous avons attribué des responsabilités arbitrairement à des personnes absentes à notre réunion, considérant que ces personnes-là étaient les mieux placées pour récupérer les colis.

    Néanmoins, si ces personnes ne peuvent pas aller récupérer ces produits, nous aimerions qu’elles trouvent une personne pour réaliser cette tâche.

    Chaque personne qui a été (arbitrairement) nommée pour aller récupérer un colis doit contacter le producteur (ou le fournisseur) pour avoir confirmation de la disponibilité des produits. Lors de cette communication, autant en profiter pour se mettre d’accord avec le producteur (ou le fournisseur) quant aux conditions de récupération du colis (lieux, délais, dates…).

     

    Producteurs-fournisseurs

    Personnes relais

    Qui s’occupe du colis ?

     

    - Biocoop Castres Patrice & Wil Wil

    - Si’Naturelle (Castres) Anna Anna

    - Py (Lautrec) Caroline Jean S

    - Rémy Kuntz (Cahuzac) Patrice Patrice

    - Jardin du Slavet (Olargues) Patrice Niko & Sandy

    - Brasserie des Vignes (Graulhet) Wil Wil

    - Brasserie Garland Wil Wil

    - Mouret Niko Niko

    - Blandine Coutarel Wil Wil

    - Valenti Niko Martine

    - Samara (Le Séquestre) Niko ???

    - Hervé (sauce tomate…) Niko Niko

    - Edvige Bénazech ??? sur le marché bio de l’Albinque

    - Thomas & Valériane Patrice Patrice

    - Astrié Wil Wil

    - Philistin Anna Anna

    - Eric Guédon Lionel Lionel

    - Jean-Marc Joucla Niko Niko

    - Renaud Mauchoffé Patrice Niko

    - Cournol (Olargues) ??? Sandy & Niko

    - Manalt (Montolieu) ??? Lionel

    - Thé Gaya (Castres) Xavier Pippo

    - Lunès (Courniou) Sandy & Niko Sandy & Niko

    - Assémat Niko Sandy & Niko

     

    III- Réflexion sur l’optimisation de l’organisation de la commission :

    • Nous pensons qu’afin de mieux travailler sur la réalisation des prochains bons de commande il serait judicieux d’avoir un outil Internet où nous (membres de la commission Producteurs-fournisseurs) pourrions modifier le bon de commande en temps réel sans avoir à se l’envoyer une fois modifié (afin d’éviter deperdre le nouveau bon).

    Est-ce que Jonathan pense pouvoir nous faire cet outil ?

    Une sorte de blog, un bon de commande en ligne où il y aurait seulement le bon de commande. Seules quelques personnes auraient le code d’accès afin d’y travailler dessus.

     

     

    IV- Sélections de nouveaux produits, de nouveaux producteurs :

    • Il nous parait important que les membres des Cambusiers 81 proposent eux-mêmes les produits qu’ils/elles aimeraient trouver sur le bon de commande. De même, si ils/elles ont des contacts de producteurs/fournisseurs, les infos intéressent la commission Producteurs-Fournisseurs.

    • Augmenter la liste des produits de la biocoop que nous ne trouverons pas chez des producteurs « locaux » (exemple : dentifrice…)

    • Jean propose que certains produits d’utilisation/de consommation particulière (huiles essentielles, compléments alimentaires, enzymes, plantes médicinales…) ne soient commandés qu’une fois par an (par exemple) en dehors des commandes classiques des cambusiers 81. Ces produits pourraient ne pas être inscrits sur le bon de commande classique afin de ne pas l’alourdir. Les personnes intéressées par ces produits là pourraient réclamer le bon de commande auprès d’un-e référent-e.

    • Nous pensons qu’il serait important de travailler avec « Vie & Santé » le magasin mazamétain de produits bio que reprend Caroline, ancienne adhérente des Cambusiers 81. Nous la contacterons vers le mois de janvier 2011 afin de lui laisser le temps de prendre ses repaires dans sa nouvelle fonction.

    • Après la rencontre avec Caroline (« Vie & Santé » Mazamet), nous envisagerons si il est pertinent de contacter la centrale « Base Bio » de Montauban.

     

    Nouveaux produits à chercher :

    Nous devons rechercher les produits suivants (de préférence pour les proposer pour les commandes à venir) :

    huile de noix (Niko), Amande (Jean et Inès ?) compléments alimentaires (Jean), riz, pois chiches, pois cassés (Niko), pâtes (Patrice), huiles essentielles, tisanes (Sandy), café (Michèle, Anna), produits d’entretien des laboratoires Gravier (Patrice & Anna)

     

     

    V- Rencontre, visite des producteurs :

    • La commission Producteurs-fournisseurs va commencer à effectuer des visites chez des producteurs.

    La première visite programmée devrait être le week-end des 20 et 21 novembre à Saint-Vincent d’Olargues chez un apiculteur dont le miel n’est pas encore présent dans le bon de commande.

    • Une visite à Montolieu chez Monsieur et Madame Monalt, maraîchers et producteurs de pâté végétaux va bientôt être programmée.

    Si vous avez des questions à poser aux producteurs, n’hésitez pas à les formuler à la commission Producteurs-Fournisseurs.


    VI- Réalisation d’un catalogue de Producteurs et Fournisseurs :

    L’idée de réaliser un catalogue des Producteurs qui fournissent les cambusiers 81 est présente depuis quelques mois.

    Dans ce catalogue apparaîtront les productions de ces producteurs.

    Ce catalogue pourra nous servir de base de données. Ainsi lorsque un producteur n’a plus tel ou tel produit, nous pourrons facilement savoir qui produit un article semblable.

    Ce catalogue pourra aussi être diffusé en promotion de « nos » producteurs.

    Nous ne nous sommes pas donnés de date butoir pour la rédaction de ce catalogue !

    Mais il nous semble pertinent d’aller à la chasse aux subventions auprès des « Pays d’Autant » qui participent à des financements des actions dites de soutien ou développement « économies des circuits courts ».

     

    VII- Propositions d’amélioration pour le fonctionnement des Cambusiers :

    • Il nous est apparu que les Cambusiers n’ayant pas accès à Internet n’ont pas reçu le bon de commande dans sa version papier par voie postale. Il serait judicieux de mettre à disposition de la commission Commande le matériel nécessaire pour que cela puisse être fait.

    • Nous proposons à la commission Accueil-Animation-Organisation de rédiger un courrier type (avec en-tête, contact de chaque référent de commission…) expliquant et présentant les Cambusiers 81. Ce document permettrait d’être diffusé par exemple à de potentiels adhérent-e-s mais aussi à de potentiels producteurs.

    • L’idée de créer un logo pour notre communication extérieure a été émise. Qui a une idée de dessin, de réalisation numérique ? Ce logo pourrait se retrouver en en-tête de nos courriers.

    • Il nous semble utile de nous munir d’une sorte de contrat d’engagement, destiné à nos producteurs/fournisseurs, dans lequel nous leur demandons de s’engager à nous avertir en cas de changement des prix de leurs produits ou d’indisponibilité permanente de certains de leurs produits. J’ai conscience que cela ne sera pas possible avec la Biocoop (dont les prix sont très fluctuants).

    • Nous demandons à la Commission trésorerie de bien vouloir nous faire les chèques par producteurs/fournisseurs joins à une copie du bon de commande par producteur/fournisseur (version papier) et cela, afin que la personne allant chercher le colis puisse vérifier la conformité du colis avec le bon de commande.

    • Quelques semaines après la distribution, il nous semble judicieux de réceptionner les avis des membres des Cambusiers 81 sur la commande elle-même, sur la distribution, ainsi que sur la qualité des produits. Afin d’apporter d’éventuelles améliorations.

    • Il nous parait judicieux d’imprimer les statuts de l’association des Cambusiers 81 afin d’en avoir toujours quelques exemplaires disponibles lors de nos réunions (et éventuellement de vérifier si notre fonctionnement ne demande pas une révision desdits statuts)

    • Nous pensons judicieux de réfléchir à la rédaction d’un règlement interne, ainsi que d’une charte dans lesquels seraient consignées la philosophie qui nous guide, le pourquoi de notre association, les règles de fonctionnement avec lesquelles nous voulons évoluer, ainsi que les modes de prise de décisions… Il était idéal de commencer à fonctionner pour pouvoir analyser nos faiblesses ainsi que les points qui nous semblent intéressant de conserver, d’améliorer…

     

    VIII- Débat à lancer au sein des Cambusiers 81  :

    • La commission Producteurs-Fournisseurs n’a pas réussi à trouver un consensus sur la pertinence de proposer du foie gras (canard) dans notre bon de commande.

     

    *Les arguments avancés par les partisan-ne-s du foie gras :

    - qualité gustative ;

    - liberté de choisir en conscience ;

    - production locale, non industrielle.

     

    *Les arguments avancés par les opposants au foie gras :

    - le gavage est une torture infligée aux animaux ;

    - le foie gras est une maladie du foie de l’oiseau (stéatose hépatique entraînant une hépathomégalie) ;

    - le fois gras n’est pas un ingrédient naturel comme voudraient le faire croire certains (tels ceux qui ont intérêt, notamment le CIFOG, l’INRA)

    - le gavage entraîne énormément de blessures sur les animaux gavés (nécroses du tube digestif, problèmes cardiaques, insuffisances respiratoires, insuffisances rénales, troubles divers, brûlures, infections bactériennes…)

    - le gavage industriel entraîne la mort par gazage ou broyage des femelles poussins encore vivants…

     

    Il nous semble donc important d’engager un débat (serein) au sein des Cambusiers 81 sur la pertinence ou non de la présence de foie gras sur le bon de commande des cambusiers 81.

     

    • Quelques doutes pourraient se faire jour quant aux respects de certains principes que pourraient avoir « nos » producteurs-fournisseurs (respect de règles sociales envers leurs salarié-e-s ou travailleurs ou stagiaires, origine des produits…). Il nous parait donc important d’être vigilant-e-s sur nos producteurs (et d’aller les visiter afin de leur poser des questions)

    De ces débats émergent l’absence de choix clairs dans notre façon de décider.

    • Décidons-nous de fonctionner au consensus ? Dans tel cas, mettons en place les règles de fonctionnement afin d’être clairs en cas d’opposition.

    • Décidons-nous de fonctionner à la majorité ? Si oui, laquelle ? 50% + 1 voix ? 75% ? 90 % ? Autre ?

    • Décidons-nous de fonctionner à l’unanimité ? Si oui, comment gérer les oppositions non amicales ?

     

     

    IX- Organisation d’évènements :

    • Nous proposons à l’ensemble des Cambusiers de réfléchir à l’idée d’organiser un grand évènement (restons modeste face à Biocybèle !). Une sorte de « Grand Marché pour sortir du Supermarché ».

    Nous pourrions faire appel à des subventions des « Pays d’Autant ».

    Réfléchir à un concept original, des animations, des stands (peut-être y mêler des ateliers de métiers anciens ?).

    Stands de « nos » producteurs en priorité, mais ouverture possible à d’autres producteurs avec des critères exigeants : éthique, « bio » (même sans label), respect des conditions sociales… (Conscients des difficultés que nous aurons pour vérifier par nous mêmes).

    Proposer aux autres groupements d’achat (L’Orée du Bio, Biozband, Sortir Du Supermarché 12) de nous y aider ou d’y tenir un stand…

    Stand de bouffe, boissons, plats préparés par « nos » producteurs ou des paysans de la Confédération Paysanne, grillades…

     

    Patrice K (commission Producteurs-Fournisseurs)

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  • Voici une version consultable du bon de commande de décembre 2010 au format PDF (il faut donc Acrobat Reader ou autre comme le logiciel libre PDF Creator), donc non modifiable... ce fichier est un modèle que vous pouvez consulter pour voir les produits proposés par les producteurs de l'association Les Cambusiers 81.

    A télécharger ici !

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  • 40 fruits et légumes pour le mois de novembre

    Légumes du mois de novembre :
    ---------------------------
    - Carotte
    - Catalonia
    - Chou blanc
    - Chou de Bruxelles
    - Chou frisé
    - Chou rouge
    - Chou-chinois
    - Chou-rave
    - Cima di Rapa
    - Citrouille
    - Courge
    - Céleri
    - Céleri branche
    - Endive
    - Epinard
    - Fenouil
    - Mâche
    - Oignon
    - Panais
    - Poireau
    - Pomme de terre
    - Radis
    - Radis long
    - Salsifis
    - Topinambour

    Fruits du mois de novembre :
    ---------------------------
    - Ananas
    - Avocat
    - Banane
    - Citron
    - Fruit de la passion
    - Kaki
    - Kiwi
    - Mandarine
    - Mangue
    - Marron
    - Noix
    - Orange
    - Papaye
    - Poire
    - Pomme
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  • Lu en juin dans Campagnes Solidaires N°252 juin 2010
     
    Un mauvais film de science fiction ? Un cauchemar ? Non. Il s'agit du nouveau paysage du Sud-Ouest de la France que préparent les techniciens de la coopérative agricole Maïsadour.

    Voici dix ans, un article du Monde diplomatique intitulé « Main basse sur les produits bio » provoquait un certain émoi (1). On y apprenait, entre autres, que la multinationale Novartis, très impliquée dans la promotion du maïs transgénique, possédait depuis des années la société Soy, spécialisée dans la production de produits bio à base de soja. En pleine période de lutte contre les OGM, la question du boycott de la marque se posa un temps, mais les intérêts commerciaux eurent le dessus. Novartis a revendu peu après la société à une banque hollandaise qui l'a cédée à un milliardaire japonais?

    Novartis n'en a pas perdu pour autant son influence au sein de la bio.
     
    Syngenta ? filiale de Novartis qui gère désormais toutes ses activités agro-chimiques est actionnaire à 40 % depuis 1999 du groupe Maïsadour Semences, présent dans plus d'une trentaine de pays et dont l'une des activités phare est le développement et la commercialisation des semences OGM (2).

    Elle y est associée avec Maïsadour, la puissante coopérative agricole des Landes, très présente dans l'élevage de poulets « bio » industriel depuis le début des années 2000. L'objectif d'alors était de répondre à la commande d'une chaîne de supermarchés anglais.

    Aujourd'hui, ce sont les promesses très rentables du marché français qui pousse Maïsadour, ainsi que bien d'autres puissantes coopératives agricoles, à convertir les agriculteurs aux vertus de l'élevage de poulets « bio ».

    En Aquitaine, la coopérative landaise livre une concurrence farouche à Terres du Sud pour occuper la première place dans la production de volailles « bio ». Pour le moment, chacune ne travaille qu'avec quelques dizaines d'éleveurs et livre chaque année sur le marché entre 700.000 et 800 000 poulets « bio ».

    Mais Terres du Sud prévoit de multiplier par trois la production en deux ans tandis que Maïsadour pousse ses producteurs à produire toujours plus : l'un d'eux est passé à une production de 50.000 poulets « bio » à l'année. Pour recruter des éleveurs « bio », une coopérative fait appel à des agriculteurs en difficulté en leur promettant des revenus aguichants. Elle leur fournit clé en main tout le matériel et les bâtiments nécessaires pour l'élevage.

    L'investissement ? environ 200 000 euros est facilité grâce à ses services financiers qui propose au futur éleveur des crédits remboursables sur 20 ans. Ceux-ci sont tenus par contrat à n'utiliser que les poussins livrés par la coopérative, à lui acheter tous les aliments pour ses volailles, à ne se servir que des traitements qu'elle lui propose et à livrer toute sa production à son abattoir et à son usine de conditionnement.

    Les directives des techniciens de la coopérative sont les seules à devoir être appliquées. Les prix d'achat des oeufs et des poulets ne sont jamais fixés à l'avance et dépendent de critères qui échappent totalement à l'éleveur. La docilité de ce dernier est garantie par son endettement auprès de la coopérative. Il s'agit là d'un pur modèle d'intégration généralisé dans les élevages intensifs conventionnels.
    La nouvelle réglementation européenne en place depuis le 1er janvier 2009 facilite le développement de ce « bio » industriel. La taille des élevages ne connaît pas de limites. Seuls sont limités les nombres de volailles par bâtiment mais pas le nombre de bâtiments? Des dérogations permettent aux agriculteurs « bio » d'utiliser des traitements chimiques ou conventionnels.

    Tous les poussins livrés aux éleveurs par les coopératives sont ainsi vaccinés. La nouvelle réglementation n'impose plus à l'éleveur de respecter le lien au sol et de produire sur sa ferme une partie des aliments pour ses volailles. Il peut désormais les acheter dans leur totalité auprès des coopératives. Ces aliments « bio » peuvent contenir 10 % d'ingrédients non bio et jusqu'à 0,9 % d'OGM?

    La plupart des éleveurs en contrat avec les coopératives ne savent pas ce que contiennent les aliments qu'ils donnent à leurs volailles?

    L'alimentation animale est aujourd'hui l'un des produits « bio » le plus rentable, grâce aux spéculations que permet le marché international. Le soja, source principale de protéines, est l'un des principaux composants de ces aliments. Mais en France, les surfaces cultivées en soja bio diminuent d'année en année (6500 tonnes produites en France alors que les besoins sont de 20.000 tonnes) car ce soja demeure trop cher pour les coopératives. Elles se sont un temps approvisionnées en Chine. Mais coup dur pour le marché : en 2008, une substance très toxique, la mélamine, a été retrouvée dans le soja «bio» chinois importé par Terrena pour les élevages « bio » de l'Ouest de la France. Depuis, les coopératives sont très discrètes quant à leurs fournisseurs de soja « bio ». Beaucoup achètent du soja cultivées sur d'immenses fazendas «bio » de plusieurs milliers d'hectares dans l'Etat du Mato Grosso, sinistré par la destruction massive de la forêt amazonienne.

    D'autres coopératives agricoles françaises trouvent leur bonheur sur le marché italien qui servirait de plate-forme à du soja en provenance des pays de l'Est. Dans ces pays, de grandes sociétés européennes, notamment françaises, achètent à bas prix des terres vendues par les petits paysans qui ne peuvent intégrer leurs cultures aux normes européennes. Elles créent ainsi d'immenses exploitations destinées à des monocultures de céréales ou de soja « bio ».

    La transparence n'est pas de mise au sein de ce bio-business. Les coopératives agricoles, alliées aux puissants groupes de l?agroalimentaire et de la chimie, peuvent y tailler de nouveaux empires et y prendre discrètement le pouvoir. Le principal organisme professionnel d?Aquitaine, Arbio, est aujourd'hui dirigé par des responsables de Terres du Sud et de Maïsadour. L'Institut national des appellations d?origine (INAO) qui est chargé en France de l'application de la réglementation européenne est dirigé par Michel Prugue,  président de Maïsadour.

    En matière de plantes génétiquement modifiées, Maïsadour Semences est convaincu de l'intérêt de cette technologie. Par conséquent, un laboratoire de marquage moléculaire a été mis en place et des relations solides ont été établies avec les différents partenaires fournisseurs d'évènements génétiques de dernière génération. Cela permettra d'être en mesure de proposer des versions converties des hybrides phares de la gamme aux utilisateurs qui le souhaiteront. (in « Les solutions transgéniques » sur www.maisadour-semences.fr).

    Le 8 avril, Maïsadour et Terrena, son alter ego dans l'Ouest basé à Ancenis (Loire-Atlantique), ont annoncé le regroupement de leurs activités volaille dans une nouvelle entité, baptisée « Fermier du Sud-Ouest », détenue à 51 % par la première et à 49% par la seconde. Cette nouvelle entité produira 29 millions de volailles par an, dont 17 millions sous label.

    Philippe Baqué.
    (Ecrivain, journaliste, réalisateur, scénariste. Il est notamment l'auteur des documentaires « L'Eldorado de plastique » (2001) sur la mer de plastique d'Almeria et « Le beurre et l'argent du beurre » (2007) sur les ambigüités du commerce « équitable » à travers la filière du beurre de karité.)

    Maïsadour
    - Chiffre d?affaires : 1 milliard ? (semences, agrofournitures, céréales, nutrition et productions animales, légumes, jardineries)
    - Résultat 2009 : + 11,3 millions ?
    - 3 263 salariés
    - 8000 agriculteurs

    Notes :

    1- Chantal Le Noallec, « Main basse sur les produits bio », Le Monde diplomatique, mars 1999.
    2- Dans l?Etat brésilien du Parana, en octobre 2007, une milice armée contractée par Syngenta a assassiné un militant du Mouvement des sans terre (MST) qui occupait en compagnie d'une centaine d?autres agriculteurs des champs de recherche OGM de la société suisse.

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